jeudi 5 août 2010

J. Mayer: "on a devenu le point de départ d'une communication".


au Pavillon de l'Arsenal, dans une conférence l'architecte berlinois Jürgen Mayer présentes son projet en construction "Métropol Parasol", à Seville, Espagne. À la fin de son exposé, au moment des questions il expliques que:

(...) La plus touchant de cette histoire, c'est que j'ai reçu un mail d'un certain "chico" qui avait 17 ans et qui m'a dit dans son mail, voilà: "Merci pour ce projet, c'est un projet tournée vers l'avenir. c'est un projet splendide. C'est un bon projet pour ma ville. Suis très impatient de le découvrir".
Ça parait anecdotique, je connais pas le fameux "chico" en question. EN tout cas, ça m'a beaucoup touché parce que ça montre bien que avec un projet comme ça on peut semer vraiment...de graine d'espoir chez les gens. Et ça je trouve c'est pas mal si il y a toutes ces gens qui nourrissent des nouveaux espoirs.

-Bonsoir, je voudrais savoir en quoi l'expérience que vous avez accumulé sur ce projet influences aujourd'hui votre conception architecturale?

Ce projet c'était, sans aucune doute, le projet plus complexe qu'on a jamais eu à amener et c'est vrai qu'il avait des éléments nouveaux dans ce projet, comme toute la négociation que je vous ai parlé toute à l'heure. Dans la quelle, l'architecte est dans une situation un peu différente ou nouvelle. Le fait qu'on travaille dans un centre ville historique et qu'on voulait construire quelque chose de relativement moderne.

On a beaucoup appris aussi en termes de communication, il a fallu aussi qu'on parle, qu'on communique, qu'on négocie avec les différentes parts. Beaucoup d'intérêt avec l'entreprise de construction comme je disais toute à l'heure. Et toute ça, nous a apporté une certaine expertise. Et on se dit au final que l'architecte, maintenant, ou l'architecture, pardon, maintenant... on est plus un projet en tant que tel, ou un objet en tant que tel, mais... plutôt on a devenu le point de départ d'une communication. Et c'est vraiment la raison pour laquelle on négocie sur l'avenir. Qu'est-ce qu'on veut que deviens réalité. C'est ça, l'architecture finalement. Qu'est-ce qu'on veut faire de tel ou tel endroit... Donc l'architecte ou l'architecture n'est plus, à mon sens, maintenant un résultat, plutôt un processus. Et un processus qui deviennes lui même un projet.





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