lundi 30 août 2010

Bruxelles, itinéraires, le guide Lonely Planet illustré


Un grand nom de la bande dessinée et un grand nom du livre de voyage unissent leur expérience éditoriale et le talent de leurs auteurs pour inventer, ensemble, une nouvelle génération de city guides.

Idée force de cette nouvelle collection Lonely Planet / Casterman : conjuguer la force des textes et l’impact des images dessinées pour donner à voir et à découvrir autrement de grandes métropoles du monde, à travers des choix d’itinéraires délibérément subjectifs ou éminemment personnels. L’identité des auteurs joue évidemment un rôle central dans le dispositif : choisie pour son expérience et sa proximité avec la ville traitée, chaque équipe auteur / dessinateur évolue au plus près de son sujet, afin d’offrir au lecteur regards neufs, chemins de traverses ou conseils inédits. Ce qui n’empêche pas, bien au contraire, la rigueur et l’exigence. Comme toujours chez Lonely Planet, précision et fiabilité des informations proposées sont au coeur de chaque livre. Et comme toujours chez Casterman, c’est le meilleur des dessinateurs qui s’exprime en images, aux couleurs de l’imaginaire et de la liberté. Quatre titres lancés simultanément inaugurent cette nouvelle collection, consacrés respectivement à New York, Bruxelles, Rome et Venise.

Le guide Bruxelles est signé par le plus cosmopolite des grands dessinateurs belges, François Schuiten, et Christine Coste, spécialiste de cette grande cité.

Disponible sur la Boutique du Soir

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Poulet Rôti à la Crème de Roisin


Ce soir la cuisine liégeoise nous propose une belle assiette qui donne envie: Poulet Rôti à la Crème de Roisin

Recette pour 6 personnes

Ingrédients :
1 poulet (2 kg)
2 c à s d'huile
2 oignons
4 dl de vin de rhubarbe
2,5 dl de crème fraîche
3 c à s de persil haché
3 jaunes d'oeufs
Sel et poivre du moulin .

Préparation :
Préchauffez votre four à 210°C .
Salez et poivrez le poulet
Posez le sur la plaque de votre four en l'arrosant d'huile
Faites le rôtir 1h15
Pendant ce temps , émincez les oignons
Faites-les dorer dans une casserole , puis versez le vin de rhubarbe
Laissez réduire de moitié
Mélangez les jaunes d'oeufs avec la crème fraîche et versez-la dans la casserole en mélangeant régulièrement afin d'obtenir une sauce lisse
Pour teminer , ajoutez le persil haché
Dressez ensuite vos assiettes à votre idée

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Maison du Design, Mons



Si… Vous pensez démarrer ou consolider votre propre entreprise …
Si… Vous êtes Designer fraîchement diplômé ou déjà confirmé …
Si… Vous souhaitez ouvrir une boutique, lancer votre propre marque, commercialiser vos créations ou encore vendre vos services …

Bref … Si vous voulez créer votre activité…

La Maison du Design accompagne et conseille les designers durant tout le processus de création et de développement de leur entreprise.

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Charleroi B Side : ‘uncover the beauty’


Who said a post-industrial city could only be grey and depressing? Who said there was nothing to do in Charleroi?

Haven’t you seen enough old cathedrals and spent enough money in tourist traps? Don’t do like everyone else! Be different, be curious, be bold: try Charleroi! It’s very different from Brussels and the Flemish cities. We have little mountains made of coal, a futuristic ring-road, old factories turned into cultural places, an underground scene, Art-Nouveau and Art-déco buildings, lots of artists and great smoky pubs. B Side!!

Give the underdog a try Download our alternative city-guide and start visiting Charleroi !

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vendredi 27 août 2010

Tournai Cathédrale: les fouilles provisoirement ensablées


Les fouilles archéologiques entreprises durant la période estivale à l'intérieur de la cathédrale de Tournai et qui en occupaient le choeur vont être ensablées et provisoirement rebouchées, cette semaine, afin de permettre la poursuite des travaux de restauration du transept, mais aussi dans l'optique de garantir leur protection et leur conservation. Auparavant, les archéologues ont pu terminer d'explorer le sous-sol de Notre-Dame. Si la dalle de béton qui les recouvrira sera définitive, l'ensablement est quant à lui provisoire. Le sable sera, en effet, aspiré au moment de la mise en valeur touristique des fouilles.

Cliquez ci-dessous pour obtenir plus de détails sur les opérations en cours, les techniques qui en découlent ainsi que la nature des dernières découvertes effectuées dans cette partie souterraine de l'édifice.

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jeudi 26 août 2010

Oostende 2010_expo: Tram en vue!


En 2010, le Tram du Littoral célèbre son 125ème anniversaire. La plus longue ligne de tramway unique dans le monde a été aussi la base de divulgation et d'histoire du Tram du Littoral. Cette étape importante dans le développement du tourisme côtier est largement mis en évidence dans l'exposition «Tram en vue!" dans les Galeries Vénitiennes.

Le tram de la Côte, l'empreinte architectonique et l'évolution sociologique sur la côte ont eu un impact significatif sur la mobilité, l'économie et le tourisme. Exemple de transport écologique, avec une conception tout à fait unique, le Tram du Littoral a devenu une icône de la côte flamande.

Le Tram du Littoral parle aussi à l'imagination et évoque des associations avec le Soleil, les vacances à la mer et la nostalgie, mais aussi les vagues de la côte en passant coulissantes, les anciens abris des tramways et les flâneurs sans destination.
L'exposition "Tram en vue!" montres le passé et les futures destinations, la navette entre l'art et les gens, elle s'arrête à l'histoire et aux faits divers.

Le thème ENCOURAGER nous met en évidence les points clés de l'histoire du Tram du Littoral. Le thème souligne comment le Tram du littoral est toujours le chemin de la côte pour les voyageurs. Rencontrer aussi les gens qu'on fait possible la création et le fonctionnement du tram et partager sa fascination avec la grande diversité des fans de ce véhicule remarquable. VISTA montre comment le Tram du Littoral peut servir de fil rouge à travers l'histoire architecturale de la côte. Aux destinations que nous emmèneront dans un voyage vers la mobilité future et durable.

L'exposition est ouverte tous les jours à les Galeries vénitiennes du 12 Juin au 14 Novembre 2010.

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One Planet Vision – tools and inspiration to help you create a sustainable future


One Planet Vision is a website from BioRegional that provides tools and inspiration to help companies, organisations and individuals use the One Planet Living framework to live and work within a fair share of the earth's resources. The site is filled with real life case studies and useful free tools like our One Planet Action Plan sustainability toolkit for businesses and ecological footprint calculator for individuals.

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Apéro d’aubergines


Proposé par: manger de saison, bon et pas cher

La peau des variétés d’aubergines rouges contient de grosses quantités d’anthocyane, ce qui fait de l’aubergine un excellent antioxydant (si on consomme la peau !).


Ingrédients :

4 aubergines moyennes
Sel
4 cuillères à soupe d’huile d’olive
175 gr de parmesan frais
40 belles feuilles de basilic
Poivre

Préparation

1. Sans les peler, trancher finement les aubergines dans la longueur. Vous obtenez 20 tranches en tout. Saupoudrer le sel et laisser dégorger 15 minutes. Rincer bien et éponger.

2. Faire dorer les tranches d’aubergines dans l’huile sur feu moyen 2 à 3 minutes de chaque côté. Réserver.

3. Détailler le parmesan en 20 tranches fines. Placer une tranche de parmesan, une feuille de basilic et un peu de poivre sur chaque tranche d’aubergine. Roulez-la sur elle-même et maintenez avec pique en bois (cure dent).

4. Disposer dans un plat à four et enfourner sous le grill, sans laisser brunir.

5. Les grosses aubergines contiennent souvent des pépins qui empêchent de les trancher finement dans la longueur, donc des aubergines moyennes.

Temps de préparation : 15 minutes

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mercredi 25 août 2010

Delhaize, vers l'Eco-Transport



Delhaize lances une nouveau outil écologique, des camions multi-température pour réduir l'impact sur l'environnement et les rationaliser la mobilité. Avec ses deux niveaux de chargement, chacun avec leur propre température, ce Ecotruck a une capacité de chargement plus important. Cela signifie moins de camions nécessaires pour transporter des marchandises. Moins de camions et moins émissions de CO2, moins de congestion, que des avantages environnementaux...

Réduction de l'impact sur l'environnement et la mobilité

En raison de l'importance du transport dans le secteur de la distribution, a un impact significatif sur l'environnement et la mobilité. Dans le cadre de sa stratégie de développement durable, Delhaize entreprendre divers efforts pour avoir des couleurs de la flotte plus verte. Les chauffeurs de camion ont été d'une telle formation à l'éco-conduite de vue écologique et économique à conduire. En 2008, Delhaize a également présenté un nouveau calendrier de livraison. Ce nouveau calendrier, nous avons réussi 40 camions de moins à courir sur les routes belges, le kilométrage annuel de 2 millions de kilomètres pour réduire les émissions de CO2 et donc de 21,000 tonneaux. Afin de réduire les émissions de CO2 de réduire davantage lance son nouveau Ecotruck Delhaize, qui sera utilisé pour les longs trajets.

capacité de chargement accrue pour une plus petite empreinte écologique
Le nouveau Ecotruck Delhaize a la capacité de chargement 60% de plus, ce qui permet plus de marchandises par voyage peuvent être transportés. Cette charge supplémentaire est créé par une charge multi-niveau de la longueur de la remorque ne fait plus, ce qui est bénéfique sur la route et le conducteur. La remorque se compose de deux zones de chargement multi-niveau, chaque individu dans une température différente refroidi. Il est donc possible de combiner des livraisons précédemment dans plusieurs camions pour être transportés en raison des températures de refroidissement différentes. Actuellement, l'exécution d'une période d'évaluation de Ecotruck long de la route de Bruxelles Kehlen (Luxembourg). Les premiers résultats sont prometteurs et montrent que l'utilisation de tels camions de cette manière est rentable. Pour les routes supplémentaires, telles que Bruxelles et Bruxelles-Ardennes Ivoire pour évaluer, dans le service de demi-Ecotruck fournir de fin Mars 2009. Comme les résultats de ces routes semblent aussi être positif, il n'y aura plus cette déployé Ecotrucks année. (Source: Delhaize)

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Quartier la Confluence, à Lyon, on en discute


Aujourd’hui, les villes se discutent, se pensent, se planifient bien avant de sortir de terre… ce qui n’empêche pas les erreurs. La principale étant peut-être la prétention de savoir comment nous vivrons dans vingt ou cinquante ans.

Pour ne pas construire un quartier vieilli avant d’avoir vécu, il faut comprendre et anticiper sur les tendances de la vie urbaine de demain. Certains mouvements sont assez profonds pour qu’un retour en arrière soit improbable: la nécessité de changer notre rapport à l’exploitation des ressources naturelles, la disparition de modes et de rythmes de vie identiques pour toute une population, l’envie d’une ville vivante et conçue pour tous, où l’on puisse circuler facilement, respirer…
Toutes ces données doivent être intégrées à La Confluence, raisonnablement, sereinement, en concertation… et avec un petit grain de folie ?

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mardi 24 août 2010

Des projets d'énergie solaire de grande envergure dans le Sud


Chaque jour, les régions désertiques reçoivent (du soleil) 700 fois plus d'énergie que la population mondiale en extrait des combustibles fossiles. Les pays du Sud disposent donc d'un immense potentiel comme réservoir d'énergie solaire. Et cela n'est pas sans conséquences ...

Le soleil au pouvoir

Le soleil fournit, surtout dans le Sud, des quantités hallucinantes d'énergie. Hassan bin Talal, ancien président du Club de Rome et membre du World Future Council, s'en explique : « Les déserts, en particulier, sont les régions qui présentent les meilleures conditions préalables pour l'exploitation de cette énergie, et l'installation de collecteurs y a l'impact le plus faible sur la biosphère. (...) Chaque jour, ces régions reçoivent - du soleil - 700 fois plus d'énergie que la population mondiale en extrait des combustibles fossiles. » Cela implique que les régions qui se prêtent le mieux à des projets d'énergie solaire de grande envergure se trouvent surtout dans les zones désertiques du sud-ouest des États-Unis, en Australie et dans le Sahara.

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Salade liégeoise d’été


proposée par: manger de saison, bon et pas cher

Se déguste tiède. Mais servie froide le lendemain, la salade liégeoise est aussi un délice, quand tous les ingrédients ont bien absorbé la sauce.

Préparation : 20 minutes

Ingrédients :

250 gr de lardons
250 gr de pommes de terre (kwèn di gattes)
250 gr de haricots verts
Beurre et vinaigre de vin

Préparation

1. Cuire les pommes de terre.

2. Cuire les haricots verts.

3. Cuire les lardons dans un peu de beurre.

4. Dans un plat, mettre les pommes de terre, les haricots, les lardons.

5. Dégraisser la poêle au vinaigre, verser sur le tout et mélanger.

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Pique-nique : un bonheur parisien


Pendant longtemps, les Parisiens sont sortis de la capitale pour déjeuner sur l’herbe le dimanche. Aujourd’hui, plus besoin de franchir le périphérique. Les pelouses des parcs et les pavés des quais accueillent midi et soir les pique-niques en famille ou entre copains, en petit comité ou en grand comité. Découvrez l'histoire de ce petit agréable bonheur de poser sa nappe.

Impossible de retracer avec certitude l’étymologie du mot pique-nique. Les avis divergent sur son origine, qui serait soit française, anglaise ou allemande. Une chose est sûre : le pique-nique est mentionné pour la première fois dans la troisième édition du dictionnaire de l’Académie en 1740. A cette époque, on « soupe à pique-nique » ou on « fait un repas à pique-nique », ce qui signifie organiser un repas où chacun paye son écot.
Les écrits de Jean-Jacques Rousseau et de Diderot attestent de ces repas que l’on improvise chez des amis et où l’on partage les dépenses. Ils ne sont pas pris en plein air. Par contre, depuis la Renaissance, l’aristocratie raffole des festins organisés dans les jardins des villes ou à la campagne. Traditionnellement aussi, mais par nécessité, les paysans « cassent la croûte » dans les champs.

L’avènement du pique-nique

Ce double héritage, élitiste et paysan, aboutit à la fin du XIXe siècle à l’avènement du pique-nique. Celui-ci est rendu possible par la libération du dimanche, qui offre du temps libre aux classes populaires et l’essor des transports, qui leur permet de se déplacer. Le pique-nique s’impose comme un moment de plaisir gustatif et champêtre partagé avec la famille ou les amis, pris dans la nature, ainsi que le pratiquent déjà les Anglo-saxons. En 1878, Emile Zola évoque le départ en train ou en voiture de 500 000 Parisiens, soit 25% de la population de la capitale, le dimanche, par beau temps. Parmi les destinations prisées : le bois de Meudon, l’île de Sévères, Romainville, Versailles ou Saint Germain-en-Laye.
Au début du XXe siècle, on part pique-niquer avec sa nappe et sa malle garnie d’assiettes et de couverts en fer blanc Le fameux cliché de la nappe à carreaux rouges et blancs posée sur l’herbe est né. Dans les années 1960, le pique-nique dominical, dans la campagne ou la forêt aux alentours de Paris, est un passe-temps toujours très prisé, comme en témoigne le reportage ci-dessus.

Pique-nique des champs et pique-nique des villes

Aujourd’hui, à Paris, le pique-nique se pratique intra-muros. Dans les parcs et sur les quais de la Seine, du canal Saint-Martin ou du canal de l’Ourcq, les habitants se retrouvent entre voisins, amis ou en famille, autour d’un bon panier de victuailles. Manger est un prétexte, ce qui compte c’est être ensemble. Autre élément nouveau : on pique-nique désormais avec des gens que l’on ne connaît pas forcément mais qui sont réunis par un intérêt commun, comme les amateurs de tango, les gothiques, et même les mères divorcées.
Dans les années 1990, les citadins, à Paris ou dans d’autres capitales comme Berlin, se sont mis à investir massivement l’espace public. Pour la géographe Francine Barthe-Deloizy, qui a dirigé le livre « Le Pique-nique ou l’éloge d’un bonheur ordinaire » et seul ouvrage sur le sujet, ce changement s’est opéré progressivement et résulte de deux facteurs. Tout d’abord, une volonté politique de rendre la ville plus hospitalière par une politique de grands travaux et d’aménagement d’espaces verts (les parcs de la Villette et de Bercy, respectivement dans les années 80 et 90), de réinsérer de la nature dans la ville. Ensuite, une envie de retour à la nature qui s’exprime non seulement à travers l’engouement pour les pique-niques, mais également à travers l’intérêt pour les jardins partagés et les AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne). L’étroitesse des appartements, la baisse du pouvoir d’achat et l’effet du réseau Internet contribuent aussi à l’éclosion des pique-niques urbains.
Rendez-vous associatifs ou militants, apéros géants ou tout simplement fêtes d’anniversaire sur l’herbe: les « dérivés » du traditionnel pique-nique sont désormais nombreux.

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lundi 23 août 2010

Prix européen d'architecture Philippe Rotthier


"Le Prix Rotthier 2008 franchit une autre étape en décernant un prix à dix quartiers sélectionnés parmi quelque 250 réalisations construites en Europe ces vingt-cinq dernières années. Le jury a cette fois voulu signifier que la prolifération du chaos des banlieues n'est pas un fait de société inéluctable. Que lorsque des citoyens s'organisent, que des élus ont la volonté de changer, il est toujours possible de aujourd'hui de construire d'excellents quartiers et que ceux-ci constituent la réponse la plus efficace aux problèmes posés par le vivre ensemble d'une manière civique et responsable"

Le Prix européen d'architecture Philippe Rotthier pour la reconstruction de la ville est un prix d'architecture décerné par la Fondation pour l'architecture Philippe Rotthier de Bruxelles1.

Ce prix, créé en 1982 et décerné tous les trois ans, a comme but « la mise en valeur d’une production architecturale et urbaine contemporaine » et « le renforcement de l’exigence du public, des élus et des commanditaires »1. Il vise ainsi à à « récompenser les plus beaux quartiers construits en Europe ces 25 dernières années »2, favorisant ainsi une architecture qui s'inscrit dans la tradition des plus belles villes d’Europe3.

Disponible à la Bibliothèque Chiroux

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il fera beau demain


il fera beau demain
Objets d'ici et d'ailleurs, sacs en cuir, vêtements, artisanat
Sélection exclusive.
Au coeur du vieux Namur, dans le quartier piétonnier.
Un univers de charme où l'on vous accueille et vous conseille depuis plus de 30 ans.

Heures d'ouverture: 10 - 18 h du lundi au samedi

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jeudi 19 août 2010

Saison Arts Plastiques Mons 2010


Découvrez toute la saison 2010

Depuis plusieurs années, nous développons une nouvelle politique d’art plastique à Mons, rendue possible par la réorganisation des espaces d’exposition.
Le BAM, le site des anciens abattoirs et la salle Saint-Georges vous pro- posent désormais une programmation cohérente, diversifiée et très ori- ginale. La Ville de Mons peut ainsi offrir des expositions susceptibles de satisfaire tous les goûts.

Le BAM permet de découvrir de très grandes expositions de prestige. L’année 2010 nous réserve une superbe exposition sur le thème de la couleur noire. A travers des œuvres plastiques d’Hartung ou de Soulages, mais aussi des objets design, des bijoux ou encore des robes, le visi- teur percevra les évolutions chromatiques dans notre art de vivre depuis le début du XXe siècle. Si le noir reste synonyme de prestige et de classe, l’exposition qui nous attend risque de l’être tout autant !

La salle Saint-Georges s’oriente davantage vers des expositions de type « Culture et société ». Je ne résiste par à l’envie de vous parler de l’exposition « TrésorsDomestiques ». Tout fleurie de nos grand-mères. Cette exposition nous fera découvrir de véritables trésors d’ornement fabriqués dans les manufactures de Mons et du Borinage, dont la renommée, souvent, est internationale.

La grande Halle des anciens abattoirs, considérée comme l’un des plus beaux lieux d’exposition en Belgique, est devenue un écrin pour des projets de haut vol, comme celui qui nous attend avec la Triennale de céramique et du verre organisée sous la houlette du WCC (World Crafts Council).

Un petit mot encore pour vous dire qu’il ne faut pas hésiter à franchir la porte du BAM pour aller visiter l’étage des collections permanentes. C’est toujours un réel plaisir de découvrir et de redécouvrir la richesse de notre patrimoine. Disposer de lieux aussi prestigieux est une chance. Encore faut-il les faire vivre avec des projets à la hauteur. Au vu de ce programme, je crois qu’on peut être enthousiaste et confiant pour l’avenir. Mons 2015, Capitale européenne de la culture, n’est plus très loin !

La Culture doit pouvoir se vivre et se partager avec tous. Je vous remercie de contribuer, par votre présence ou votre engagement personnel, au rayonnement culturel de notre Ville. Bonnes visites à toutes et tous !

Elio Di Rupo Bourgmestre, Ministre d’Etat

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Namur>Dinant>Citadelle_Grotte "La Merveilleuse"


Profitez des atouts et les charmes de la Citadelle de Dinnant.
Venez passer une agréable journée en famille à la Citadelle de Dinant. Plongez dans plus de neuf siècles d’histoire. Découvrez son musée et ses fidèles reconstitutions. Profitez également d’une vue imprenable sur la vallée de la Meuse. Le site de la Citadelle fait le bonheur des grands comme des petits : plaine de jeux, téléphérique et terrasses ensoleillées complèteront une visite riche en enseignements.
Et après se laisser porter dans la Grotte "La Merveilleuse". La grotte offre l'avantage de se montrer telle que la nature l'a formée. La finesse et la blancheur des stalactites et des cascades la classent parmi les plus belles grottes d'Europe.

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Facebook lance son service de géolocalisation Places


Ce jeudi le soir.be nous informe que Facebook a lancé sa nouvelle apps: Places.
Facebook Places (Lieux) qui permet d'indiquer aux autres utilisateurs votre lieu préféré, l'endroit où vous vous trouvez et les amis qui sont avec vous. Selon Mark Zuckerberg, Facebook Places présente un triple intérêt social : ce service permet de favoriser le partage d'informations localisées sur le réseau, de voir si des amis se trouvent à proximité, et, enfin, de découvrir de nouveaux lieux si des amis les ont tagués.

Comment cela fonctionne-t-il ? Si vous avez un iPhone, il faut la version la plus récente de l'application Facebook. Si vous avez un autre smartphone (Blackberry, Androïd, etc), un accès est possible depuis touch.facebook.com – il fait toutefois que votre mobile supporte HTML5 et la géolocalisation.

Dans les deux cas (Iphone ou autre smartphone), il faut passer par la case « Check In » où l'utilisateur peut découvrir les lieux déjà repérés et choisir celui qui correspond le mieux à sa position. Il peut en ajouter aussi. A chaque endroit enregistré correspond un « fil de discussions » unique, où il est possible de vérifier par exemple, si un ami s'y est déjà rendu. « Il est donc possible de créer une histoire collective d'un lieu », selon le responsable du développement de ce nouveau service, Michael Eyal Sharon.

Le passage par un lieu, après le « Chek In », figurera dans les activités sur la page de l'utilisateur. Du moins s'il l'autorise. Ce point peut être défini dans les paramètres de confidentialité (affichage étendu ou restreint). Il est possible de taguer les amis présents de la même manière que pour les photos, si ces amis l'autorisent. La section « Personnes présentes maintenant » renseigne tous ceux qui ont passé le « Check In » au même endroit – une option que l'on peut désactiver également.

Pour anticiper les éventuelles critiques, Mark Zuckerberg a précisé que Facebook Places respecterait la vie privée de ses utilisateurs à condition que ces derniers prennent le temps d'effectuer les réglages nécessaires de leur profil.

« Tout un ensemble de paramètres a été mis en place pour garantir la sécurité et le respect de la vie privée », a assuré une porte-parole en France de Facebook alors que le réseau est régulièrement accusé de divulguer à des fins commerciales des informations personnelles sur ses membres.

Facebook propose d'importer l'activité d'un membre sur les autres réseaux sociaux, notamment Foursquare, son partenaire dans ce projet – il était d'ailleurs présent lors du lancement officiel de Places. Facebook aurait tenté de mettre la main sur Foursquare récemment, offrant jusqu'à 120 millions de dollars, selon CNET, cité par d'autres blogs de spécialités.

Facebook est attendu depuis longtemps sur ce secteur. L'enjeu ? La publicité locale. Avec près de 500 millions d'utilisateurs, Facebook offre, via ce service, un nouvel espace de visibilité et de communication pour les bars, restaurants, boutiques. Tout un secteur culturel et de loisirs qui pourra à la fois sonder ses clients et s'y promouvoir.

Cristina Dascalu (St, avec AFP)


A lire aussi : blog.facebook.com

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Commerce Design Brussels


La nouvelle édition 2010-2011 de Commerce Design Brussels est lancée !

Après le succès de la précédente édition, Commerce Design Brussels réitère l'expérience et vous invite à participer au concours en vous inscrivant en ligne via ce formulaire. Vous retrouverez toutes les consignes et instructions dans le menu ci-dessus à gauche.

Commerce Design Brussels est un concours destiné à encourager la qualité dans le design intérieur et extérieur des commerces bruxellois et à mettre en valeur le talent des designers, architectes et architectes d’intérieur actifs sur le territoire de la Région bruxelloise.

Dans la catégorie « réalisations 2007-2010 » seront récompensés, pour la qualité exceptionelle de leur design, dix à vingt commerçants ayant fait appel entre 2007 et 2010 à un professionnel pour l'aménagement de leur espace.

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mercredi 18 août 2010

Namur>Denée>Abbaye bénédictine de Maredsous


"Ora et labora" ou "prière et travail" est une véritable philosophie de vie.
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L'Art Nouveau.


L'Art Nouveau naît en 1893 lorsque Victor Horta à Bruxelles introduit le fer et la fonte dans la maison bourgeoise, des matériaux industriels qui lui permettent d'ouvrir largement les espaces intérieurs, en laissant circuler l'air et la lumière. Il exprime les qualités de souplesse du métal en choisissant pour ornement la courbe abstraite dont les compositions variées constituent le thème décoratif des peintures murales et des mosaďques. Il crée ainsi un univers foisonnant où la ligne exprime la vitalité, la force de croissance de la végétation.

La nature est une des sources fondamentales du nouveau style nommé "Art Nouveau": des théoriciens comme Eugène Grasset dans l'ouvrage "La plante et ses applications ornementales" enseignent comment utiliser logiquement les motifs empruntés à la nature. La redécouverte de l'art japonais dans la seconde moitié du XIXe siècle avait induit un nouveau regard qui s'émerveillait devant la beauté d'une vague, des motifs d'un kimono ou de la courbe de la nuque d'une courtisane. La fluidité des lignes, les compositions asymétriques sans perspective géométrique, les couleurs en subtils dégradés renouvellent le vocabulaire ornemental qui se libère de l'historicisme, du grand "carnaval des styles" qui avait prévalu pendant une grande partie du XIXe siècle.

L'image languissante et mystérieuse de la femme qui hantait les préraphaélites devient un thème décoratif de l'Art Nouveau décliné dans la publicité (les affiches de Mucha) avant d'apparaître dans l'architecture et les arts décoratifs au même titre que la plante ou la ligne abstraite. L'Art Nouveau offre deux visages: celui d'un style approprié à de nouveaux modes de vie (éclairage, hygiène, transports) et celui d'une recherche de l'embellissement de la vie quotidienne (les artistes formés dans la tradition des Beaux-Arts s'adonnent aux arts appliqués). Les créateurs de l'Art Nouveau vont s'interroger sur la persistance du mode de production artisanale ou la nécessité de livrer à l'industrie des modèles de bonne qualité afin de relever le niveau esthétique de la production de masse.

Les produits artisanaux créés par William Morris et les Arts and Crafts se révèlent coûteux et accessibles seulement aux classes fortunées. A Weimar ou à Darmstadt, des créateurs de l'Art Nouveau comme Henry Van de Velde ou Josef-Maria Olbrich, vont être engagés pour dynamiser les industries locales et accroître la prospérité des états qui les employaient. A Vienne, les Ateliers d'Art Viennois s'engagent résolument dans une production artisanale de grand prix estimant qu'il est temps pour la bourgeoisie de jouer son rôle dans le mécénat artistique.

L'Art Nouveau se répand très rapidement à travers l'Europe grâce aux revues d'art illustrées de photographies et aux expositions internationales. Selon les pays, il prend le nom de "Modernisme" en Catalogne, de "Jugendstil" en Allemagne, de "Liberty" en Italie ou de "Secession" à Vienne ou Prague. L'Art Nouveau se développera avec davantage d'ampleur dans les pays ou régions qui revendiquent une plus grande autonomie culturelle (comme la Catalogne, la Tchéquie ou la Finlande) ou qui connaissent à la fois une prospérité économique et un éloignement des diktats en matière de goût d'une capitale (Glasgow ou Nancy). Toute l'Europe adoptera l'Art Nouveau, de façon plus ou moins large car le style cohabitera partout avec des formes héritées du passé. Il domine le plus souvent dans les nouveaux quartiers érigés pour répondre à l'augmentation considérable de la population urbaine à la fin du XIXe siècle (à Riga ou à Barcelone). La vogue de l'Art Nouveau diminue dès 1906 pour disparaître quasi complètement lors de la première guerre mondiale.

Françoise Aubry, Conservatrice du Musée Horta, Bruxelles-Brussel sur réseau Art Nouveau Network




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mardi 17 août 2010

564.261 Passagers en juillet à Bruxelles Sud Charleroi!


Une augmentation de 40%!

Bruxelles Sud Charleroi a enregistré 564.261 passagers au mois de juillet, soit une augmentation de 40% par rapport aux 402.537 transportés en juillet 2009. Malgré les perturbations dues au nuage de cendres et aux grèves des contrôleurs aériens français, l’aéroport a enregistré 2.281.330 passagers durant le 1er semestre de cette année, ce qui représente une croissance de 32% par rapport au même semestre 2009.

L’offre diversifiée de destinations au départ de l’aéroport de Charleroi entraine l’afflux de plus en plus de voyageurs, attirés par les prix des vols et la qualité des services fournis par l’aéroport. Les destinations les plus prisées par les passagers cet été sont les Îles Canaries, les Baléares et le sud de la France.

L’attrait international de l’aéroport a récemment été confirmé par l’enquête Profacts. Cette étude nous montre que 19% des passagers en partance viennent des pays avoisinants : outre 68% de passagers Belges, on compte également 10% de Néerlandais, 6% de Français et 3% de Luxembourgeois.

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@wiki: Qu'est-que c'est un flash-back?


D'accord avec notre événement proposée pour ce prochaine dimanche, "la gare des Guillemins et l'art Nouveau au quartier du jardin Botanique" on vous propose ici un article autour du sujet de la mémoire. Et si on pensait l'architecture en termes cinématographiques? Alors ce samedi on aurait un beau flash-back en cohabitation entre le XXIème et le XIXème siècle.
Lisez et fermez les yeux, lisez et imaginez le parcours...

Dans une narration cinématographique, l'anglicisme flashback ou le retour en arrière est un procédé d'inversion, qui, dans la continuité narrative, fait intervenir une scène s'étant déroulée préalablement à l'action en cours ou principale.

Ce procédé est la plupart du temps utilisé pour apporter au spectateur des éléments nécessaires à sa compréhension de l'action en cours d'évolution. Mais il peut également être utilisé à des fins poétiques, humoristiques, etc.

La principale difficulté pour le réalisateur est de bien faire comprendre au spectateur que la scène se situe dans le passé, mais il dispose de nombreux artifices pour y parvenir : costumes, lieux, présences de personnages, voix du narrateur… Il peut également appuyer l'effet par une transition technique comme l'introduction de flou entre deux plans ou un traitement différent de l'image.

En général, le flashback s'articule donc autour d'un élément pivot, raccord d'un instant du temps principal du récit à un instant antérieur, puis grâce à un deuxième élément pivot, qui est le plus souvent une variation du premier, érigé en référence, il est opéré un retour au temps principal du film.

Un film entier peut ainsi être construit en un flash-back : séquence d'introduction par un narrateur, par exemple, puis à la fin du film, retour au temps du narrateur qui vient clore le récit. Le réalisateur peut aussi choisir de ne fournir aucun renseignement et de laisser croire à une continuité afin de manipuler le spectateur.

Le flashback est souvent considéré de nos jours comme un procédé daté, au même titre que le champ-contrechamp. Dans les années 1950, Herman en déconseillait déjà l'emploi. Selon lui, ce procédé freine le suspense, en désamorçant la curiosité de ce qui va arriver et pourtant, avouait Herman, il demeure populaire. Et Claude Chabrol, dans un numéro de Cinématographe le condamne en tant que réalisateur : « Le plus souvent, dit-il, on fait un flash-back quand on a une idée forte de première scène. On attaque le spectateur avec violence, et après on explique comment on y est arrivé ».

Depuis les années 1990, des réalisateurs préfèrent déstructurer la continuité chronologique du récit plutôt que de faire appel au traditionnel flashback. On peut citer le travail de Robert Altman et Quentin Tarantino ainsi que de jeunes réalisateurs : Christopher Nolan ou Alejandro González Iñárritu.

Types de flashbacks

On peut classer les retours en arrière au cinéma selon différents types d'utilisation, types de récit, types de significations, etc.

La forme ou le fond de cet article est à vérifier.

Il y a des flashbacks-puzzles, dans lesquels on cherche à résoudre le mystère entourant un personnage qui, généralement, vient de mourir, et sur lequel se confrontent les témoignages. Les différents témoins qui l'évoquent amènent, par leurs récits, des scènes du passé à revivre devant nos yeux - avec toujours l'ambiguïté, propre au cinéma, sur l'objectivité de ce qui est narré.

De très nombreux films sont principalement constitués d'un flashback : après une introduction, le film plonge dans le passé, souvent à l'occasion d'une narration, jusqu'à ce que la continuité narrative rejoigne l'époque de l'introduction, avant le dénouement final :

Une autre variante est celle où les versions des différents témoins se contredisent, et se remettent en cause fortement ; notamment quand il s'agit de retrouver la vérité sur un événement dans une enquête... Un des exemples les plus célèbres est celui du Rashōmon d'Akira Kurosawa, où les trois récits d'un même fait divers (un viol suivi d'un meurtre) se succèdent selon trois points de vue différents, laissant planer le doute sur « la » vérité finale. Ce procédé connaît de multiples variantes. Certains scénarios jouent astucieusement avec le temps de la narration : le temps que l'homme passe à raconter ou à se remémorer son histoire passée est pris en compte dans le déroulement de l'action au présent, il n'y a pas de temps suspendu.

Il existe également des flash-backs traités de façon plus nostalgique, dans le style « À la recherche du temps perdu », dont le modèle ultime est le film Les Fraises sauvages d'Ingmar Bergman. Le héros, un vieux professeur égoïste, s'y promène en chair et en os dans le temps de sa jeunesse, qu'il observe en se cachant. Le Messager de Joseph Losey, et de nombreux films comme Casablanca de Michael Curtiz dans lequel un bref flashback en forme de montage-séquence vient rappeler une idylle ancienne, ou un drame ancien.

Il existe aussi des techniques exotiques de narration tels que le flashforward qui est un procédé permettant de voir une action se situant après le temps présent de la narration, ou le flashsideway qui permet de raconter une histoire dans deux réalités alternatives. Ces deux astuces scénaristiques sont notamment utilisés avec profusion dans la série Lost.

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vendredi 13 août 2010

The Renewables Project


With its raging seas, wind-swept hills and high rainfall, Britain has more potential kinetic energy for capture than any other landscape in Europe. Nowhere is this concentration of energy more intense than the rich Scottish landscape where renewable energy has been providing power from the glens for over 60 years.

Following on from Toby Smith's seminal project, Light After Dark, he turns to the dramatic Scottish landscape to document the sustainable ‘alternatives’ available. He spends 2 months on-location to produce 12 incredible large-scale images. Living out of his van throughout the months of February and March, to capture the dynamic Scottish landscape and wealth of renewables it has to offer.

The project is supported by Scottish Southern Energy (SSE). On a closely work together to choose appropriate sites for the project based aesthetic, cultural and historical significance.

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jeudi 12 août 2010

Digital Innovation Valley, Mons.

Le 16 juin 2009, Albert II s'est fait présenter les activités du Microsoft Innovation Center et du Data Center de Google, mais aussi plus largement, le concept de Digital Innovation Valley dont l'objectif est de doper l'économie régionale grâce aux TIC.

Le Data Center de Google

Le moins que l'on puisse écrire, c'est que Google tient particulièrement à la sécurité de ses "fermes de serveurs" et à la confidentialité des informations qui y sont hébergées. L'occasion était donc belle d'en savoir un peu plus sur le Data Center de Saint-Ghislain, mais aussi et surtout d'en franchir les grilles. Les 85 hectares de terrain, la proximité d'un canal et la connectivité optimale offerte par un réseau de fibre optique ont convaincu la société américaine d'investir 250 millions d'euros en Région wallonne. Les travaux ont commencé en 2007 et devraient être terminés en 2009. L'activité génère actuellement 300 emplois en phase de construction et se stabilisera à 120 postes de travail lorsque le Data Center aura atteint son rythme de croisière.

Google a particulièrement insisté sur l'aspect "green" de ses installations et sur l'utilisation maximale des énergies renouvelables. La société californienne a calculé que l'électricité consommée en un mois par un ménage américain moyen représentait celle nécessaire à 3,1 millions de recherches sur son célèbre moteur. Le Data Center utilise de l'eau recyclée pour ses systèmes de refroidissement par évaporation. Enfin, il a été précisé que les informations stockées sur les serveur ne sont pas liées géographiquement à la situation du centre de données. L'objectif de Google est d'assurer la continuité de ses services et la dispersion des risques, tout en multipliant la puissance de calcul et la rapidité de réponse.


Le Roi Albert II visite la Digital Innovation Valley
Posté le 18/06/2009 sur www.awt.be

Le Microsoft Innovation Center (MIC)

Le Roi Albert II a ensuite assité à plusieurs présentations de projets au MIC, sur le zoning Initialis à Mons. Le MIC est un des 106 Innovation Center de Microsoft. Il s'est fixé comme objectifs le développement économique régional via le support à la création d'entreprises, le soutien de projets de recherches et l'activation des connaissances. Dans trois ans, si les objectifs du centre sont atteints, 25 PME auront été aidées, 250 emplois créés, 150 projets sélectionnés et 500 certifications accordées. Les 2000 mètres carrés du bâtiment du MIC abriteront aussi un nouveau centre de formation de Technocité et en janvier 2010, un incubateur pour start-up. Le MIC se concentrera sur les solutions logicielles innovantes, principalement dans le domaine de la santé et du bien être (e-health).

Le Roi a été particulièrement intéressé par le projet Microsoft Surface. Cette plateforme interactive est une surface tactile et intelligente qui permet le développement d'interfaces destinées à rassembler plusieurs utilisateurs, simultanément, à 360°, autour d'une nouvelle forme d'application. La société WYGWAM, hébergée au MIC, a travaillé sur l'interprétation logicielle du contact du doigt sur la surface de cette plateforme. Elle implémente aussi cet outil chez les clients qui l'ont choisi.

Outre la présentation du partenariat initié entre Technocité et Dreamwall, la filiale de Dupuis, pour l'organisation de formations pointues dans les métiers du multimédia, on pouvait aussi constater l'évolution du projet VIGILE du laboratoire TELE de l'UCL. Il s'agit d'une application de visualisation intégrée de grandes images médicales permettant le suivi des pathologies mammaires. Ces différentes demos illustraient efficacement la politique du MIC, telle qu'exprimée à travers ses trois objectifs stratégiques.


Le Roi Albert II visite la Digital Innovation Valley
Posté le 18/06/2009 sur www.awt.be

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Le projet Mons 2015


Pourquoi Mons 2015 ?

Après Anvers, Bruxelles et Bruges, Mons, capitale culturelle de la Wallonie, ville de patrimoine et de création, résolument inscrite dans divers partenariats transfrontaliers et européens, joue la carte de la créaffectivité, des nouvelles technologies et d'un développement durable consacré par son contrat d'avenir.

La créaffectivité c'est le fil rouge de tous les projets qui baliseront le chemin vers 2015. Elle consiste à unir de la manière la plus étroite les notions de création, de créativité, au sens le plus innovant du terme, et celles d'affectivité, de solidarité, de participation active du citoyen.

Les nouvelles technologies liées à l'art charpenteront également les projets de 2015, à l'image de cette passerelle signée de l'architecte Santiago Calatrava et qui, surplombant la gare, unira les deux versants de Mons, son patrimoine et son développement futur.

Enfin, ce projet est un voyage au long cours : de nouvelles infrastructures s'ouvrent à Mons, notamment le Théâtre du Manège (classé par les journaux Le Soir et De Standaard comme meilleure réalisation architecturale de la Communauté française) et le BAM/Beaux-Arts Mons.

Par ailleurs, les projets que nous développerons à Mons, mais aussi avec nos partenaires hennuyers, communautaires, flamands et français du Nord/Pas-de-Calais ont tous pour enjeu d'inscrire durablement le redéploiement de Mons dans le temps.

Where technology meets culture

La trame thématique de la manifestation sera : « Mons, where technology meets culture ». Elle constituera une sorte de passerelle jetée entre le passé patrimonial et culturel de la ville et son développement en devenir dans le domaine des arts et techniques numériques et tentera par exemple de réduire l’écart entre la musique baroque et le réseau de Google, la peinture de la Renaissance et Numediart, la poésie symboliste et Microsoft. Au-delà des mots et des symboles, l’architecte Santiago Calatrava rendra très concrète cette proposition en dessinant la nouvelle Gare comme un trait d’union entre la ville historique et la ville technologique. Il s’agit véritablement d’emmener la ville vers un nouveau statut qui fera place aux nouvelles générations.

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@wiki: Qu'est-ce que c'est un parc relais?


Un parc relais ou stationnement incitatif, est un espace de stationnement pour automobiles, situé en périphérie d'une ville et destiné à inciter les automobilistes à accéder au centre-ville en transport en commun : métro, tram, train de banlieue ou bus. Le véhicule est donc remisé dans un espace extérieur ou intérieur jusqu'au retour du passager. Il peut être payant ou gratuit, gardé ou non.

En Europe, le choix de l'expression francophone « parc-relais » résulte d'un souhait de recherche d'homonymie avec le sigle international « P+R » (« park and ride » en anglais ; « parken und reisen » en allemand ; « parquer et rouler » dans d'autres pays francophones) pour obtenir une signalétique routière homogène au niveau national et international. Dans le langage courant l'anglicisme « parking-relais » est souvent utilisé.

Le concept de stationnements incitatifs provient de l'étalement urbain qui commença à faire sentir ses mauvais côtés au cours des années 1960. Aux États-Unis et au Canada, il est fréquent que les gares de trains de banlieue et de métro comportent de tels stationnements comptant des centaines de places. À Boston et Montréal, par exemple, les sociétés de transport ont construit de tels parcs relais.

Le parc-relais est une forme particulière de pôle d'échanges puisqu'il encourage l'intermodalité entre la voiture particulière et les transports publics. Cependant, les parcs-relais n'assurent pas de fonctions urbaines et « stérilisent » les abords des stations de transport public. Les parcs-relais sont généralement situés au-delà du boulevard périphérique de la ville. Certains permettent aussi le stationnement des vélos et des deux-roues à moteur.

À cause de la concentration d'usagers, les parcs relais sont souvent desservis par des circuits expresses comportant peu d'arrêts avant la destination finale et utilisant des voies réservées. Ils servent donc de collecteurs en banlieue pour le réseau urbain. Ces stationnements peuvent être ouverts sept jours sur sept mais leur utilisation est majoritairement pour le trajet vers le centre-ville le matin et l'inverse en fin de journée les jours ouvrables. Il est souvent interdit d'y laisser son véhicule la nuit.

Certains économistes reprochent aux parcs relais de favoriser l'habitat périurbain et l'utilisation de l'automobile. Selon eux, les parcs relais contribuent à diminuer la circulation automobile en centre-ville, mais pas en périphérie. Ils estiment que la construction de logements et de commerces sur les espaces dévolus aux parcs relais, espaces par nature bien desservis par les transports en commun, serait plus efficace pour faire baisser la circulation automobile dans toute l'agglomération et pas uniquement dans le centre.

D'autre part, plus les parcs relais sont populaires, plus il est difficile d'y trouver un stationnement aux heures d'achalandage. Ces stationnements servant d'attrait vers les banlieues, peuvent mener à cette saturation plus rapidement. Les utilisateurs découragés opteront de retourner à l'utilisation de leur véhicule et le problème de circulation vers le centre-ville reviendra à moins de créer plus de parcs. En quelque sorte, il peut s'agir d'un cercle vicieux.

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mercredi 11 août 2010

Réhabillitation Palais-Royal de Paris, D. Buren




« j’ai dessiné une palissade spécifique pour protéger le chantier et pour permettre également aux « grands » et aux « plus petits » (les enfants), de suivre ce qui allait se passer à l’intérieur. Bien que cette palissade soit a priori une obligation et qu’elle soit donc conforme aux lois en vigueur, elle sera également ici et pour l’occasion, une oeuvre spécifique une sorte de sculpture, dont je suis modestement l’auteur. […] » déclare Daniel Buren

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10 CLEFS POUR S'OUVRIR À L'ARCHITECTURE


Il n’existe aucun mode d’emploi permettant de comprendre l’architecture et il faut six années dans les écoles d’architecture pour accéder à la profession, six ans pour intégrer les bases des différents savoirs donnant corps à ce domaine. De nombreux architectes, pour qui la recherche personnelle a été plus enrichissante que les longues années passées à faire leurs études, disent d’ailleurs qu’ils sont des autodidactes ; ils possèdent en eux quelque chose de personnel et fondamental – une motivation, un enthousiasme, un appétit –, qu’aucune école, qu’aucun enseignement ne peuvent développer. S’il est vrai que le savoir de l’architecte est d’une autre nature que celui l’amateur, l’architecte fait de l’architecture, l’amateur en fait l’expérience, l’architecte dessine l’espace, le second y vit, la première clef sera néanmoins de s’employer à être autodidacte, à s’instruire par soi-même, sans maître.

Ce texte est donc destiné à initier une démarche personnelle, à stimuler la curiosité du lecteur en introduisant l’architecture par son versant sensible et émotionnel. Il s’adresse aux curieux, amoureux des villes, des parcs et des jardins, à ceux qui aiment le paysage, ceux qui n’hésitent pas à quitter leur espace domestique pour se perdre dans l’espace urbain. Comme l’architecture est d’abord pour chacun d’entre nous le cadre de l’espace quotidien intime dans lequel nous vivons, il serait légitime de chercher à comprendre la nature de ce contenant qui surdétermine nos espaces de vie. Pour autant, l’architecture dont il sera question ici dépasse l’intérêt personnel que chacun trouve dans l’usage de son lieu de vie et qu’il charge de valeurs affectives, fonctionnelles et symboliques. Il met l’accent principalement sur les valeurs esthétiques, anthropologiques et poétiques de l’architecture entendue comme art de l’espace et laisse dans l’ombre les domaines de la technique et de la construction, de la sociologie, de l’histoire sans lesquels pourtant l’architecture n’aurait aucune réalité et aucun sens.

Ce livre aborde l’architecture non par une accroche spectaculaire, mais par une voie plus subjective. Il tente d’éviter l’écueil consistant à présenter ce domaine aux yeux du grand public comme une valeur culturelle fondée soit sur la dimension patrimoniale, soit sur les prouesses techniques des grands ouvrages d’art, ou encore sur la dimension événementielle de certaines réalisations qui se prêtent aux jeux des caméras et deviennent de parfaits décors pour le fond d’écran des journaux télévisés.

Martine Bouchier est architecte, docteur en philosophie de l’art, professeur d’esthétique à l’École nationale supérieure d’architecture Paris Val-de-Seine et chercheur à LOUEST. Elle dirige la collection « Crossborders » aux éditions Archibooks et est l’auteur de L’art n’est pas l’architecture, publié en 2005 chez le même éditeur.

Disponible sur Bibliothèque Chiroux.

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mardi 10 août 2010

What the 12 cycle superhighways mean for London Cyclists


In less than a year cyclists in London will be able to cycle along the first two cycle superhighways. Their aim is to provide a safe and direct route into the city centre to cyclists. Is this a major cycling revolution or is it just a normal bike lane with a lick of blue paint and a bit of clever branding?

The limited information that has been given so far suggests that the cycle lanes will be:

-Separate from motor traffic wherever possible
-Painted blue
-Following the route of main roads
-Definitely nothing too “revolutionary” there. The description on the TfL website is slightly more positive:

Direct and continuousThe routes will be clearly marked from start to finish so you’ll have no trouble following them. You’ll also see information along the way about journey time and links to other cycling routes.

Comfortable – We’ll be improving road surfaces along the route so you can pedal more comfortably.

Easy to find – Each highway will have a clear and unique identity.

Safe – Signals, road markings and continuous cycle lanes at junctions will help you keep safe.

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vendredi 6 août 2010

La gare de Waterloo va changer de look


La gare de Waterloo va bientôt s'offrir un sérieux lifting. La future station RER de Waterloo sera inédite en Région wallonne : "multimodale et translative". Des mots techniques pour signifier tout simplement "ancrée dans son époque". La future gare sera donc "multimodale et translative" selon ses concepteurs. Cela veut dire qu'elle est accessible via tous les moyens de transports, vélos, bus, taxis, ou voiture.

Il y aura deux grands parkings de part et d'autre de la gare, l'un de 200 places, l'autre de 500 places. Les voyageurs SNCB pourront s'y garer à des prix bien plus avantageux que ceux qui n'utilisent pas le train.
Pour ce qui est du visuel, deux grands auvents en acier blanc laqué surplomberont les quais, avant de remonter au dessus de l'entrée. A cet endroit, les auvents seront perforés pour former une fresque qui racontera l'histoire de Waterloo.

La future gare se veut épurée et légère, dont l'essentiel sera souterrain et éclairé par des puits de lumière naturelle.
Les travaux devraient commencer avant la fin de l'année et le chantier devrait être terminé en 2012. La gare sera donc prête pour l'arrivée du RER.

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jeudi 5 août 2010

J. Mayer: "on a devenu le point de départ d'une communication".


au Pavillon de l'Arsenal, dans une conférence l'architecte berlinois Jürgen Mayer présentes son projet en construction "Métropol Parasol", à Seville, Espagne. À la fin de son exposé, au moment des questions il expliques que:

(...) La plus touchant de cette histoire, c'est que j'ai reçu un mail d'un certain "chico" qui avait 17 ans et qui m'a dit dans son mail, voilà: "Merci pour ce projet, c'est un projet tournée vers l'avenir. c'est un projet splendide. C'est un bon projet pour ma ville. Suis très impatient de le découvrir".
Ça parait anecdotique, je connais pas le fameux "chico" en question. EN tout cas, ça m'a beaucoup touché parce que ça montre bien que avec un projet comme ça on peut semer vraiment...de graine d'espoir chez les gens. Et ça je trouve c'est pas mal si il y a toutes ces gens qui nourrissent des nouveaux espoirs.

-Bonsoir, je voudrais savoir en quoi l'expérience que vous avez accumulé sur ce projet influences aujourd'hui votre conception architecturale?

Ce projet c'était, sans aucune doute, le projet plus complexe qu'on a jamais eu à amener et c'est vrai qu'il avait des éléments nouveaux dans ce projet, comme toute la négociation que je vous ai parlé toute à l'heure. Dans la quelle, l'architecte est dans une situation un peu différente ou nouvelle. Le fait qu'on travaille dans un centre ville historique et qu'on voulait construire quelque chose de relativement moderne.

On a beaucoup appris aussi en termes de communication, il a fallu aussi qu'on parle, qu'on communique, qu'on négocie avec les différentes parts. Beaucoup d'intérêt avec l'entreprise de construction comme je disais toute à l'heure. Et toute ça, nous a apporté une certaine expertise. Et on se dit au final que l'architecte, maintenant, ou l'architecture, pardon, maintenant... on est plus un projet en tant que tel, ou un objet en tant que tel, mais... plutôt on a devenu le point de départ d'une communication. Et c'est vraiment la raison pour laquelle on négocie sur l'avenir. Qu'est-ce qu'on veut que deviens réalité. C'est ça, l'architecture finalement. Qu'est-ce qu'on veut faire de tel ou tel endroit... Donc l'architecte ou l'architecture n'est plus, à mon sens, maintenant un résultat, plutôt un processus. Et un processus qui deviennes lui même un projet.





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Le passage de la Bourse à Charleroi


De la cité à la ville. La construction des boulevards marque le passage de la cité artisanale qui ferme ses portes la nuit tombée à la ville moderne et ouverte du commerce, des affaires et du plaisir. C'est le temps des travaux d'installation des tramways, des règlements sur les bâtisses, et de la construction des nouveaux équipements qui matérialisent aux yeux de tous le nouveau statut d'urbanité: halles et marchés couverts, Bourses de commerce, écoles, musées, gares, mairies, palais de justice, hôtels, banques, compagnies d'assurances, grand magasins, galeries et passages couverts, fontaines et châteaux d'eau, abattoirs, tirs, cirques, prisons, cimetières...

S'il fallait, pour chaque ville, désigner l'édifice qui deviendrait l'affiche du génie du XIX ème siècle, pour Charleroi se serait sans hésitation, le passage de la Bourse. Cette grande galerie sous verrière qui décrit une courbe, inaugurée en 1892 est d'une richesse de composition avec peu d'équivalents dans le pays. Son entrée principale jouxte les quatre colonnes monumentales du temple à fronton dédié à saint Christophe, et organise la scénographie du croisement des rues qu'elles semble commander.

Avec l'industrialisation, de nouvelles réalisations peuvent être exécutées, repoussant les limites de l'architecture, grâce notamment au travail du fer et du verre. Le passage, en courbe, relie les rues de Marchienne et Léopold. Bâtie à la Belle Epoque dans un style néo-classique, la galerie présente trois niveaux reprenant la hiérarchie classique traditionnelle: on y retrouve les ordres dorique, ionique, et corinthien. Le passage est recouvert d'une verrière s'appuyant sur en charpente en fer. Au rez-de-chaussée, les différents commerces arborent des devantures en bois, comme à l'origine.

Les deux entrées du passage, qui doit son nom à l'ancienne Bourse du Commerce et d'Industrie, sont aujourd'hui fort différentes. L'entrée côté rue Léopold est moderne. Le bourgmestre Pinkers souhaitait offrir à la ville basse une compensation aux différents travaux réalisés jusque là à la ville haute. En 1965 est inaugurée la nouvelle Bourse, reléguant aux oubliettes l'ancien bâtiment. En 1972, l'antenne régionale de la Radio Télévision Belge (RTBF) s'y installe. L'entrée située rue du Collège à, quant à elle, gardé son architecture passée, composée de briques rouges et de pierre, en jouant sur la verticalité et les courbes.

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L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat.



L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, ou L'Arrivée d'un train à La Ciotat, est un film français des frères Lumière tourné en 1895 et présenté pour la première fois en janvier 1896.

La tradition veut que l'image d'un train qui venait directement vers lui ait terrifié le public, criant et courant vers l'arrière de la salle. Le journaliste Hellmuth Karasek a rapporté dans Der Spiegel : « Ce court métrage a eu un impact particulièrement durable ; oui, il a provoqué la crainte, la terreur, et même la panique ... ». Cette histoire a été rapportée un grand nombre de fois dans de nombreuses publications et par le bouche à oreille. Pourtant, il est fort probable que les journalistes aient exagéré par sensationnalisme. Les spectateurs, face à un effet inédit pour eux, ont sans doute eu un léger mouvement de recul, semblable aux réactions contemporaines de spectateurs face à un film en 3D.

Le film met en scène un train arrivant en gare de La Ciotat. En perspective diagonale, une voie ferrée. Sur le quai, on voit des voyageurs en habit du dimanche qui attendent. Un bagagiste s'approche de la caméra. Et au fond, une locomotive approche vers le premier plan et s'immobilise sur la gauche de l'écran. Des gens descendent du train, d'autres s'apprêtent à monter.

Contrairement à une idée tenace, le film n'était pas au programme des 10 films composant la fameuse projection du 28 décembre 1895, dans le Salon indien du Grand Café, place de l'Opéra à Paris.

En 1995, Patrice Leconte réalise un remake parodique du fameux film des Frères Lumières. Pour le film Lumière et Compagnie, il revient, armé d'une authentique caméra d'époque comme l'impose le film, en gare de La Ciotat : 100 ans après, plus aucun train ne s'arrête en gare. Seul un TGV traverse l'écran, tel un projectile...

Ce film fit couler beaucoup d'encre à l'époque, et aussi plus récemment. Certains historiens ont effectivement détecté que ce très court métrage de 52 secondes tourné (probablement) en 1895 contenait (à lui tout seul) toute la future grammaire du cinéma : on y trouve un plan d'ensemble, une superbe profondeur de champ mais aussi un plan américain, un plan rapproché, un gros plan et même un très gros plan.

Cette étonnante variété découle d'un concours de circonstances. Les voyageurs sortant, curieux de voir ce drôle d'outil, passent devant l'objectif et modifient obligatoirement la variété des cadres. L'emplacement de la caméra, à une position renforçant le côté spectaculaire de l'entrée en gare du train, est particulièrement bien choisi. La famille Lumière possédait une résidence à La Ciotat, ce qui explique le choix de cette gare plutôt qu'une autre possédant les mêmes qualités photogéniques.



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mercredi 4 août 2010

Le soleil entre en gare!


La gare de Charleroi-Sud se met au vert. Dès la mi-août, les 240 panneaux photovoltaïques (400 m2) installés sur l’auvent du quai n°1 produiront de l’électricité. Objectif : 55.000 kWh, soit près de 15 % de la consommation de la gare. Un investissement de 240.000 € qui conforte le chemin de fer dans son statut de moyen de déplacement le plus «développement durable».

Le train, c’est déjà le moyen de transports le plus « développement durable » qui soit. Par passager transporté, il produit cinq fois moins de CO2. Mais la gare, elle aussi, est appelée à se montrer plus verte. D’abord par un rôle accru comme « manager de la mobilité ». C’est à la gare que se rejoignent tous les moyens de transports et la SNCB-Holding entend faire de ses gares des centres de mobilité plus intelligents en offrant commerces et services qui permettent aux clients de gagner du temps, en rapprochant les parkings autos et vélos le plus près possible des quais, en devenant les vrais noeuds urbains d’intermodalité. Mais les gares « vertes », c’est aussi faire appel aux technologies environnementales pour l’approvisionnement énergétique.

Au-dessus de l’escalier qui mène au tunnel sous-voies de la gare de Charleroi-Sud, un panneau d’affichage bleu attire l’attention. Il renseignera, dès le lundi 16 août en continu la production instantanée, l’énergie totale et le CO2 non produit par l’installation de panneaux photovoltaïques sur l’auvent du quai n°1 de la gare. Un investissement de 240.000 € pour que …le soleil entre en gare. La gare de Charleroi-Sud porte bien son nom.

Il s’agit de la première installation photovoltaïque sur un bâtiment de voyageurs de la SNCB-Holding. L’installation, hormis le tableau d’affichage de consommation électrique, est très peu visible, si ce n’est depuis le petit ring de Charleroi, mais ce sont 240 panneaux photovoltaïques (pour un total de 400 m2) qui, sur l’auvent, sont orientés plein sud et inclinés idéalement. « On devrait produire de la sorte 55.000 kWh, explique Wim Bontinck, expert « environnement » à la SNCB-Holding. Cela représente près de 15% de la consommation globale de la gare ». L’investissement est de 240.000 € et l’amortissement est prévu sur 15 ans. « L’objectif n’est pas nécessairement de faire des économies : il est primordial que l’opération s’autofinance. Mais cela conforte surtout l’image écologique du chemin de fer : cette énergie-là produit 0 gr de CO2 ».

La SNCB-Holding est ouverte aux différentes technologies vertes.

A Saint-Ghislain, le bâtiment de la gare a été raccordé au système géothermique d’IDETA. « C’est, là, pour un investissement de 34.000 €, une économie annuelle de 30.000 litres de mazout. Et toujours un minimum de CO2 rejeté ».

A Ath, la gare devrait être couverte d’ardoises photovoltaïques. «C’est aussi une première dictée, dans ce cas, par des soucis environnementaux. Mais tant Saint-Ghislain que Ath démontrent que nous sommes ouverts aux projets d’énergie verte ».

Ce souci environnemental est aussi présent dans la gare d’Anvers-Central avec des échangeurs air /eau et une pompe thermique qui permettent de réchauffer ou de refroidir le bâtiment selon les besoins. Il se retrouve également dans les nouvelles constructions de la SNCB-Holding. C’est notamment le cas des nouveaux parkings d’Ostende et de l’aménagement des auvents de la gare de Gand Saint-Pierre où l’intégration de panneaux solaires est prévue.

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