samedi 31 juillet 2010

Levi’s expérimentes avec la régénération urbaine.



Au cours de la dernière année, le New York Times et PBS ont consacré des histoires à Braddock, Pennsylvanie. Une ville à son apogée était d'avoir 20.000 habitants, mais ces dernières années a subi les ravages de la délocalisation vers le point d'atteindre plus de 300 maisons abandonnées, une population de 3.000 habitants et un prix moyen d'une maison de 6.200 $.

En 2001, John Fetterman, diplômé de Harvard et spécialiste dans le développement urbain et des affaires sociales, a rencontré la ville et est tombé amoureux du lieu. Quatre ans plus tard, il remporte la mairie. Aujourd'hui, promoves une série de mesures novatrices pour restaurer la vitalité de la ville, la plus pauvre dans l'État de Pennsylvanie.

Ce dernier est un accord avec Levi's qui a utilisé la ville comme décor pour sa dernière campagne. En échange, la marque de jeans a contribué à la construction et la restauration des bâtiments, mais aussi un documentaire qui raconte l'histoire récente de ce lieu et les travaux en cours avec Levi's. Dans toute action favorise la marque de la ville de Braddock.



Certains sceptiques soulignent que Braddock est dans la situation à cause de la délocalisation des entreprises telles que Levi'is. D'autres suggèrent à Levi's ouvrir une usine sur le terrain. Les critiques de côté, il reste une expérience très intéressante sur le rôle que peut avoir une marque sur la régénération d'une ville ou un quartier ainsi comme ouvrir un débat sur la sphère publique et privée.



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jeudi 29 juillet 2010

"Je vous écris d'un pays lontain", H. Michaux

Henri Michaux (Namur, 24 mai 1899 – Paris, 19 octobre 1984) est un écrivain, poète et peintre d'origine belge d'expression française naturalisé français en 1955.

Henri Michaux passe son enfance dans une famille de chapeliers aisés, à Bruxelles, au 69 rue Defacqz. Après avoir séjourné dans un pensionnat de la région de Malines, il poursuit ses études à Bruxelles au Collège Saint-Michel.

Adolescent angoissé, ses premières expériences littéraires sont marquées par la fréquentation de Tolstoï et Dostoïevski. Même s'il lit beaucoup pendant ses études chez les jésuites, il ne s'oriente pas tout d'abord vers l'écriture mais vers la médecine, qu'il abandonnera assez vite pour s'engager comme matelot. Il navigue en 1920 et 1921, mais doit débarquer, son bateau étant désarmé. À peu près à la même époque, la découverte de Lautréamont le pousse à écrire. Il en sortira Cas de folie circulaire en 1922, premier texte qui donne déjà une idée de son style. Ensuite les écrits se succèdent (les Rêves et la Jambe en 1923, Qui je fus en 1927...) et les styles se multiplient.

Dans les années 1920, il collabore activement à la revue d'avant-garde Le Disque vert.

Pendant cette période, il émigre à Paris. Dès lors, il ne cessera de renier tout ce qui le rattache à la Belgique. En revanche, il gardera jusqu'à la fin de sa vie une réelle affinité avec la France et avec Paris en particulier - même s'il ne cessera pas de voyager dans le monde entier.

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Comment je fais, M. Corajoud, paysagiste.


Carmen,

Tu me demandes d’écrire comment je fais ? : je te donne un exemple qui ne couvre pas tout le champ de mon travail, mais qui en dévoile les premiers moments.

J’étais à Turin, le quatre mai dernier, pour faire l’esquisse d’un projet de parc sur un ancien site industriel de quarante hectares à proximité du centre de la ville. C’est à la présentation de cette esquisse que sera choisi le maître d’œuvre qui réalisera le projet.

Nous avons atterri à Milan et fait la route jusqu’à Turin.

Pendant tout le voyage, je me suis mis, par habitude et volontairement, dans un état de fébrilité qui n’a fait que s’amplifier. Assis à l’avant de la voiture je tournais la tête sans cesse comme un oiseau et je regardais intensément le paysage de la Plaine du Pô pour en saisir les particularités : le maillage des grandes lignes de peupliers qui en structurent l’étendue par exemple. Dans cet état d’urgence, j’aiguisais mon attention.

À mon arrivée sur le site du projet, mon acuité était à son paroxysme et je pouvais saisir, en un temps court, un ensemble de données, un ensemble de ressources susceptibles de caractériser les lieux, de galvaniser mon intuition et de susciter le noyau organisateur de mon projet.

En première lecture, le futur domaine du parc se présente comme une juxtaposition décalée de trois grands terrains, aboutés par un de leurs angles. Seule une ligne virtuelle biaise pourrait les associer et l’unité de l’ensemble n’apparaît pas immédiatement.

Les deux premiers terrains sont traversés par le milieu et sur toute leur longueur par une rivière tumultueuse, la Dora, venant des Alpes toutes proches. Au contact du troisième terrain, la rivière fait, vers l’amont, un brusque écart en deux méandres qui l’éloignent très nettement et prive ainsi l’ensemble des trois parties d’une même influence géographique.

J’ai transgressé la limite du terrain proposé, je me suis éloigné et remonté, sur une des rives, les méandres de la Dora . Dans le creux de la seconde courbe et sur toute la rive opposée une grande parcelle est à l’abandon, sa forte pente est couverte d’une épaisse et inextricable végétation dressant un fond sauvage au cours de l’eau. Plusieurs lignes de ressauts agitent, à cet endroit, le courant déjà très fort. Tout contribue à faire de cette partie amont du site une image condensée de la très grande montagne, de la pente des Alpes que l’on imagine en arrière-plan. Elle est une citation, une recomposition des versants et de la source et lorsqu’on la découvre, elle donne plus d’importance, elle fortifie les deux premières parties de la rivière en aval.

La tentation serait donc celle de reformuler le territoire du parc, en délaissant le troisième terrain et en proposant d’ajouter les deux méandres au cours ordinaire de la Dora pour que la rivière devienne le lien et le tout géographique qui qualifient l’ensemble.

Je décide d’écarter provisoirement cette hypothèse…. Et, pour ne pas la perdre je la tiens provisoirement comme suspendue.

En décidant trop vite de la pertinence d’une idée, on ferme la porte à toutes autres sollicitations qui lui seraient différentes ou contraires. Les espaces du dehors, le Paysage ont des ressources telles qu’il y a toujours une ou plusieurs possibilités d’agencement qui résorbent ou subliment les contradictions.

Le mur de terre cuite, dont tu fais actuellement le projet pour la Cour du Maroc à Paris, illustre bien cet état des choses. L’organisation biaise des briques qui le composent dissimule et montre à la fois le réseau des voies ferrées en arrière-plan... En ce sens ton mur sera une œuvre claire mais aussi paradoxale.

À nouveau, je m’efforce de trouver les fondements d’une alliance possible entre ces trois terrains qui sont certes contigus mais peu solidaires. Alors j’accommode mon regard et mon attention, sur leurs lointains. Dans tout paysage, je cherche à rejoindre l’horizon parce que c’est souvent au-delà de ses propres limites que gisent les qualités premières d’un lieu. Souvent ce sont les montagnes que je cherche. Je suis Savoyard et les reliefs ont été longtemps le fond de mes perspectives.

Ici, la chance a décidé, que dans les prolongements exacts de la ligne biaise que je venais d’établir comme étant la seule continuité possible…. au loin.., deux grandes et belles montagnes en ferment les horizons. L’une est la chaîne des Alpes où la rivière prend précisément sa source, l’autre est une des collines à l’Est de Turin au-delà du Pô où se jette la Dora. Au sommet de ce dernier relief, se découpe très lisiblement la célèbre silhouette de la basilique de Superga.

Une fois leur présence révélée, il devenait impossible de ne pas sentir leur lointaine influence comme un écho susceptible d’orienter et de magnétiser toute l’emprise du parc.

Je pensais que la rivière en s’esquivant privait un des éléments du site de ses qualités géographiques. Et voilà que c’est à l’Ouest toute une chaîne de montagnes et à l’Est une haute colline qui s’affirment, en substitution, comme étant les horizons fondateurs du tout.

Cette double présence, dans le terrain du parc, des reliefs du Piémont Turinois déstabilisent ma première hypothèse qui se reformule ainsi : je combine et dessine maintenant deux lignes de force convergentes, deux champs d’influence que sont le cours de la Dora avec sa source imaginaire mais proche et la pente des montagnes avec leurs sources lointaines mais vraies.

En proposant ce site pour l’aménagement d’un parc, la municipalité de Turin y envisage la conservation de certains fragments d’architecture comme témoins de son passé industriel. La plupart des installations et des usines sont aujourd’hui détruites et toute la surface des terrains est mise à nu. Cet espace, nouvellement ouvert, révèle, comme le font les fouilles antiques, des sous-sols impressionnants, vertigineux combles d’énormes machines, d’anciens laminoirs en acier noirci par la graisse. Sur des sols fraîchement nivelés se dressent sporadiquement des grands pans d’architectures désaffectées comme des objets célibataires, des signes verticaux de la mémoire : une cheminée, les demi-charpentes métalliques d’un ancien entrepôt, plusieurs tours de refroidissement, une longue et belle façade industrielle, des petits bâtiments jumeaux.

Le plus important de ces vestiges est une gigantesque halle en bardage de tôles et structure d’acier. Cette construction est si grande, si massive que dans cette ambiance de désactivation générale elle quitte le fait de l’architecture, elle s’épaissit, elle se « naturalise » pour devenir un fait du paysage. Elle a désormais la valeur d’un relief. Cette presque-montagne qui est au cœur du site se conjugue avec les deux autres vraies qui se profilent sur ses horizons diamétralement opposés. Son ampleur est telle qu’on pourra la voir en tous les points du parc même les plus dispersés et en ce sens elle est sans doute la présence la plus apte à en fédérer les différents lieux.

Les sols de ces anciennes usines sont vieillis, meurtris, souillés et c’est donc la part horizontale du site, le substrat, qui devra être, pour le futur, renouvelé. Une couche nouvelle, homogène de terre vivante, fertile devra être répandue sur toute la surface comme un grand drap sombre où les plantes en se développant composeront les espaces d’un parc.

Voilà le tout début de mon travail, tout y est encore fragile, instable, son dessin est à peine ébauché. Mais il est possible, me semble-t-il, d’y voir comment fonctionne la sédimentation des données issues du site avec les suggestions qu’elles provoquent et les dessins qu’elles initient. Au moment de la première hypothèse, je dis la mettre en suspension, j’exprime alors la conviction que pour que le noyau organisateur d’un projet ait de la densité, il faut que les différentes couches de l’intuition soient fluides ou poreuses, presque transparentes. C’est, me semble-t-il, une des conditions de leur adhérence et de leur combinaison.

Paris mai 2004,

Michel Corajoud

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mardi 27 juillet 2010

CAMPUS PARTY 2010, Valencia


L'entrée dans le monde numérique.

Campus Party est reconnu comme le plus grand rassemblement de la technologie, la créativité, le divertissement et le réseau de la culture numérique dans le monde. Un événement annuel organisé depuis 1997 et que réunis pendant sept jours des milliers de participants avec leur ordinateur venus de toute l'Espagne et d'autres pays pour partager leurs préoccupations, échanger des expériences et faire toutes sortes d'activités liées à l'informatique, des communications et les nouvelles technologies.
Historiquement, Campus Party a eu une grande puissance d'appel public grâce à un soutien inconditionnel des institutions publiques et privées, ains comme un impact extraordinaire sur les médias qui année après année ont généré un intérêt dans la société.

Les 250 jeunes qui ont assisté à la première Campus Party, ont augmenté jusqu'aux 8973 dans la dernière édition. Les innovations constantes dans le contenu à la disposition des utilisateurs (qui viennent avec leurs propres ordinateurs personnalisés) couvrent des sujets allant de la création numérique à la robotique, y compris le développement de logiciels, de tuning ou de jeux vidéo, entre autres.

«Nous avons réussi à transmettre l'enthousiasme des participants à la Campus Party. Grace à votre participation, nous avons renforcé les zones de contenus pour devenir une réale la devise qui nous anime: Réunissons nos talents. Nous créons l'avenir. Plus de 100 communautés liées à la technologie nous ont choisi comme lieu de rencontre et d'échange d'expériences et de connaissances », explique Belinda Galiano, organisatrice de la Campus Party.

Les ateliers, conférences, démonstrations, concours et d'autres activités prévues, font du campus un événement de référence. Et, plus important encore, le maintenir l'esprit participatif et de collaboration qui a toujours caractérisé l'événement, ce qui démontre que la connaissance se développe lorsqu'il est partagé. D'innombrables entreprises publiques et privées ont participé et soutenu activement Campus Party depuis sa création ainsi comme des promoteurs institutionnels.

La Cité des Arts et des Sciences de Valencia sera l'hôte de la quatorzième édition de la Campus Party. Tout est prêt à commencer une semaine d'activité intense technologique à partir du 26 Juillet au 1er août. Les protagonistes, campuseros, sont vraiment motivés, ils vont passer une semaine de sa vie entre câbles et ordinateurs. L'événement qui peut être suivie en direct par la télévision du campus, aura quatre sections, avec des grands blocs thématiques qui seront abordées: l'innovation, la créativité, la science et le divertissement numérique.

Il y aura des conférenciers tels que Steve Wozniak, co-fondateur d'Apple et créateur du concept de l'ordinateur portable. Le potentiel de HTML5 ou la robotique du bien-être comme un moyen d'aider les personnes handicapées, seront d'autres sujets présents à la Campus Party. Coritel Technology Group, qui a travaillé plusieurs années avec l'organisation, donnera une série de présentations sur la sécurité, le cloud computing, les environnements collaboratifs et des logiciels libres.

Miguel Ángel Expósito, directeur de la Campus Party de Valence, a déclaré que cette réunion est nécessaire pour ceux "Qui veulent comprendre comment redéfinir la culture numérique», a rappelé que la communauté virtuelle compte avec plus de 65.000 campuseros et a insisté sur l'internationalisation de l'événement, qui a déjà traversé l’Atlantique en plusieurs éditions au Brésil, en Colombie et au Mexique.

Dans cette édition, les chiffres sont les suivants:

- Plus de 3.000 participants.
- Environ 25.000 mètres carrés dédiés exclusivement à l'événement.
- Plus de 300 heures de contenu.
- Entre 200 et 250 personnes qui travaillent pour la Campus Party 2010.
- Plus de 300 journalistes accrédités venus du monde entier.
- 30 kilomètres de câbles réseau.
- 20 kilomètres de fibre optique qui permet la réception du signal avec la plus haute qualité.
- La voile campuseros à une vitesse de 8,5 giga-octets.
- Une vitesse de 10 GB de Connexion Internet, fournie par Telefonica.

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lundi 26 juillet 2010

Pluie, Vapeur et Vitesse.


Pluie, Vapeur et Vitesse - Le Grand Chemin de Fer de l’Ouest, de J. M. W. Turner réalisé en 1844.

Cette toile représente une locomotive passant sur le pont de chemin de fer enjambant la Tamise, à Maindenhead, construit entre 1837 et 1839 par le plus célèbre des ingénieurs de l’époque, Brunel. Ce pont sur la Great Western Line vers Bristol était alors considéré comme une prouesse architecturale. A droite d’un paysage brumeux, des champs cultivés et une ville lointaine, un train approche… La locomotive noire et la masse incandescente à l’avant figurent la chaudière poussée à son énergie maximum émergeant d’un rideau de pluie.

La locomotive représentée était l’une des plus modernes de l’époque : la Firefly Class qui avait battu un record de vitesse en 1843 avec une vitesse de 120 km/h en pointe. Le paysage est composé selon un schéma perspectif central, l’action se concentrant sur le train, l’arrière-plan s’organisant autour de lui.

La composition contrastée de la toile met en scène la mutation du monde et celle du paysage avec la fin d’une vie paisible (paysage rural, représentation d’un lièvre symbolisant la faune, d’un laboureur, de pêcheurs, de jeunes filles dansant sur la berge, d’un vieux pont routier…) et le début de l’ère industrielle représentée par l’imposante locomotive et le viaduc moderne. Turner, appréciant la vitesse, oppose la vitesse naturelle (celle du lièvre bondissant sur la voie ferrée) avec la vitesse artificielle (celle du train).

Dans plusieurs de ses dernières toiles, J.M.W. Turner utilise les images du progrès et de l’industrie moderne, en général écartées par les peintres plus conventionnels, qui jugeaient ces thèmes « non artistiques ». Pluie, Vapeur et Vitesse , Le Dernier Voyage du Téméraire, Staffa, et Le Château de Douvres sont des illustrations du vif intérêt porté par Turner pour le progrès technique, alors à l’œuvre à son époque dans le cadre de la deuxième Révolution industrielle. Turner y peint ici la fin de l’ère agraire en plaçant sur sa toile une charrue sur la rive de la Tamise, qui constitue un contrepoint au Great Western Railway.

Cette œuvre témoigne de sa fascination pour la modernité, la Révolution Industrielle, et de son engouement pour le chemin de fer. Leur construction et la spéculation ferroviaire sont à leur apogée en 1844. Contrairement à John Martin, John Ruskin, Charles Dickens ou Eugène Delacroix, qui voyaient un chemin de fer déshumanisant, Turner, lui, insiste sur la vitesse qu’il affectionne; à ce sujet, une anecdote concernant le peintre qui était surnommé « Over Turner » du fait de sa conduite périlleuse des cabriolets. A cette époque, l’Angleterre était très en avance concernant les innovations techniques, dont le rail faisait partie.

Présentée en 1844 à la Royal Academy, les critiques louèrent les impressions de rapidité et d’énergie de la toile, amplifiées par la vision perspective et les effets de pluie.

Monet a plus tard reproché à Turner son approche romantique du chemin de fer; lui choisit de représenter la locomotive comme un monstre rugissant dans La Gare Saint-Lazare de 1877.

La technique de Turner pour réaliser cette toile était qualifiée par ses connaissances de « peinture physique » : muni de pinceaux courts et d’une palette sale, le nez contre la toile, il semblait peindre avec les yeux et le nez.

Pour l’anecdote, Turner possédait des actions dans la Compagnie du Grand Chemin de fer de l’Ouest (Great Western Railway Company), et, lors d’un voyage orageux en train, entendant arriver un autre convoi en sens inverse, il aurait passé la tête par la fenêtre pour mieux observer la symbiose entre pluie et vitesse.

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Nous voilà partis...


"Tout débuta le samedi 31 mars 2007 : Le commencement de tout (Ravel 4 Stambruges – Maffles). Ce jour-là nous (An. et moi) décidèrent de ne plus faire de Balades autour de nos maisons mais de mettre les vélos dans la voiture et de s’aventurer plus loin.

Nous voilà partis..."
expliques A. Beeusaert.

Le RAVeL est un réseau de voies réservées aux usagers lents, c'est-à-dire non motorisés : piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite, patineurs, cavaliers (lorsque les conditions le permettent).
« RAVeL » est une appellation wallonne pour un réseau wallon. En dehors de nos frontières, on parle le plus souvent de voies vertes.

R pour Réseau, A pour Autonome, V e pour Voie, L pour Lent.

Si le RAVeL est bien évidemment constitué de voies lentes, on ne peut pas pour autant dire que toutes les voies lentes en Région wallonne font partie du RAVeL. Ne sont intégrées au réseau que les voies publiques gérées par la Région wallonne.
Ces voies ont pour emprise soit un chemin de service le long des voies hydrauliques, soit une assiette de voie de chemin de fer désaffectée, soit une voirie existante ou à créer à cet effet.

Les chemins de service des voies hydrauliques
Les anciennes lignes ferrées
Les voiries régionales
Les chemins de liaison


Le RAVeL, c'est plus qu’une simple infrastructure. C'est un véritable programme favorisant le développement social, économique et culturel de toute une région. C'est aussi une réponse au problème de la mobilité. C'est, enfin, une contribution à la mise en place d'une politique de développement durable au niveau européen.

Des objectifs variés

Améliorer la mobilité quotidienne
Relier les sites touristiques majeurs
Préserver le patrimoine ferroviaire et hydraulique
Préserver le patrimoine naturel
S’intégrer dans le réseau vert européen


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dimanche 25 juillet 2010

Une nouvelle pub tournée dans la gare


Le constructeur sud-coréen Kia a choisi la gare des Guillemins à Liège, signée de l’architecte espagnol Santiago Calatrava, pour tourner les premières publicités mettant en scène une des séries spéciales de la Kia Soul. Plus précisément, c’est une société de production berlinoise qui, parmi d’autres infrastructures européennes, a présenté la gare liégeoises aux responsables de la marques coréenne. Leur visite du site a eu lieu le 14 juillet, les prises ont été faites les 21 et 22 juillet sur le dépose-minute des Guillemins et dans un de ses parkings. D’autres scènes ont été tournées sur le pont haubané de Wandre.
D’autres publicités sont encore prévues sur le même site. Pour pouvoir présenter aux cinéastes une convention digne de ce nom, le Clap, bureau d’accueil des tournages, s’est renseigné sur les prix exigés par d’autres grandes gares mais aussi d’autres édifices de Calatrava.

Ecoutez l’Europe: balade sonore dans le quartier Léopold.


Casque sur les oreilles, laissez-vous emmener à la découverte du quartier Léopold, à Bruxelles. Dans le cadre de la présidence européenne, une balade sonore révèle un pan de ville meurtrie par la construction du Parlement européen.

La balade Europe in Brussels commence dans l'ancienne gare du Luxembourg aménagée en Bureau d'information du Parlement européen. C'est là que vous vous équipez d'un un lecteur mp3 rose fuchsia et d'un casque un peu grand, un brin rétro. Vous voilà donc paré, avec une vague allure de DJ... N'ayez pas peur de vous sentir un peu décalé au moment de pénétrer sur le "Mail", cette énorme esplanade remplie d'eurocrates en complet-veston, juste devant le Parlement européen.

Dans les écouteurs, une vieille dame vous murmure : "Ici, à l'époque, vers 1800, c'était des terrains vagues. Peu après l'indépendance de la Belgique, la Société immobilière de Belgique a racheté tous les terrains de ce qui allait devenir le quartier Léopold, appelé comme ça parce que c'était sous Léopold Ier." Après avoir décrit par le menu les anciens plans du quartier, elle ajoute, une pointe de colère et d'ironie dans la voix : "Ici, on a tout démoli et on a mis des beaux immeubles, des cages à poules en verroterie." On imagine alors les beaux hôtels de maître laminés par les bulldozers. Tout d'un coup, le surnom du Parlement, le "Caprice des Dieux", prend tout son sens...

Témoignages

En remontant le Mail vers la chaussée de Wavre, ce sont des fonctionnaires européens qui vous parlent. Ils racontent leurs débuts dans cette ville inconnue. De leurs problèmes d'orientation à la difficulté de trouver, à l'époque, des denrées alimentaires anglaises ou allemandes, en passant par leur apprentissage du métier. Les témoignages en anglais se mêlent aux témoignages en français, toujours avec une pointe d'accent anglais, allemand, ou italien : vous écoutez l'Europe.

Une voix féminine vous indique le chemin, plus ou moins clairement. Vous vous retrouvez aux abords de la rue Wiertz, dans ce quartier qui abritait autrefois de nombreux artistes et artisans qui ont dû plier bagages. Rue Vautier, vous découvrez avec un brin de nostalgie à quoi pouvait ressembler les rues d'autrefois.

Par la suite, vous prenez la direction du Parc Léopold. Après quelques hésitations, vous trouvez la fameuse tour Eggevoorde dont vous parle une Allemande. Un vestige du XVe siècle qu'elle a sauvé de la destruction en la faisant classer dans les années 70, et qu'elle a pu habiter pendant quinze ans ! Une tour moyenâgeuse préservée grâce à une eurocrate, au cœur d'un quartier détruit par les nouvelles constructions de l'Union européenne. Pas de doute, c'est bien une histoire belge, ou plutôt européenne...

Vous pouvez continuer la promenade à travers le quartier européen en suivant les étoiles bleues marquées au sol, mais la balade audio se termine déjà dans le parc. Vous entendrez encore, pêle-mêle, d'autres témoignages d'eurocrates, mais vous pourriez rester sur votre faim. Le montage est souvent confus et l'on manque de repères historiques. La promenade, pourtant, est agréable, et donne justement envie d'en savoir plus.

vendredi 23 juillet 2010

Fighting the box: entre designers et l’industrie.


Le design est une alchimie complexe entre mesure et rêve, technique et invention, nécessité et désir, démarche personnelle, procédés de production et contexte social.

Comment naît un objet ? Comment se traduit techniquement une idée? Quels sont les aspects du concept original qui se perdent lors de l’industrialisation du produit? Quels sont, par contre, les éléments techniques qui interviennent pour améliorer un projet ? Peut-on négliger l’importance de la relation entre créativité et procédés techniques ?

En présentant le contenu de la boîte, on découvre la relation de l’objet avec l’utilisateur et son apport à la société.

Au travers de l’exposition Fighting the box, les designers belges sont invités pour la première fois à ouvrir leur ‘boîte’, à nous raconter leurs défis et à dévoiler la corrélation entre démarche créative et production industrielle.

La « boîte » symbolise l’espace du projet. Elle détient à la fois le potentiel et les contraintes et « délimite » le rayonnement des intentions d’un objet/du créateur vers l’extérieur.

Boîtes à outils, boîtes à secrets. Cette exposition laisse les objets s’exprimer, mais aussi les designers et les histoires derrière les produits, les démarches conceptuelles et techniques, l’esprit innovateur, les espoirs intimes et sociaux…

20 processus, 20 produits. 20 designers ont été invités à présenter un objet produit récemment, représentant au mieux leur travail.

L’industrie du design joue un rôle fondamental : les procédés de fabrication, les savoirs-faire, la recherche technologique combinée à la maîtrise artisanale, la vision culturelle et commerciale, contribuent à définir l’identité d’un produit et influencent son développement.

La relation interpersonnelle - entre designers et responsables du développement du produit, est à la base de la réussite culturelle d’un objet et de son succès commercial.

De l’idée à l’objet, du prototype à son industrialisation et distribution : l’exposition présente les phases de transition du sujet à l’objet, du privé au public, de l’unique au sériel.

Les éléments qui entourent l’objet retracent son histoire, transmettent des atmosphères et dévoilent des intentions techniques et narratives. L’objet devient ainsi expression et projection d’une vision personnelle et sociale.

20 designers, 20 créations. Il s’agit de coparticipation : commissaires et designers jouent un rôle partenaire et interdépendant autour de la conception/création d’un ensemble d’éléments qui dévoile l’intimité du design.

du 11.06.10 > 03.10.10 à la centrale électrique.

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jeudi 22 juillet 2010

Stella Artois célèbres la publicité fait à main dans un documentaire


Les temps étaient différents. Les panneaux d'affichage étaient un travail manuel dans les réseaux artistiques. Avec l'avènement du vinyle a changé peu à peu l'histoire de cette forme de création, mais pas tout à fait. Un petit groupe d'artistes qui se spécialisent dans les annonces peints à la main qui on grimpé sur les murs et on jonglé pour créer leurs œuvres. Stella Artois a lancé un projet à New York pour récupérer cette profession en voie de disparition et, accessoirement, rendre hommage au travail de ces artistes dans un documentaire exclusif.

21 jours de travail, un equipe de peintres spécialisés, voilà le projet Up There. Une campagne qui présentes comment bien tirer un verre de bière Stella Artois. Chaque étape a été représenté sur le mur, pris à la caméra pour devenir plus tard une vidéo en stop motion. Maintenant, on peut jouir du documentaire de 12 minutes qui mêle les histoires personnelles des artistes de différentes générations avec des images de la réalisation de la murale.

UP THERE from The Ritual Project on Vimeo.


Maîtriser la technique de la peinture prends bien des années d'expérience ainsi comme la pratique d'une compétence transmise de génération en génération. «Durant les deux premières années on a même pas touché une peinture murale. Tout le temps c'était investi dans l'apprentissage en observant mes professeurs », déclares un peintre.

The Ritual Project - final timelapse from The Ritual Project on Vimeo.


On vous suggéres de prendre votre temps et profiter de l'histoire...

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mardi 20 juillet 2010

Avoir 20 ans en 2015. Dialogue entre enfants des trois communautés.


Mons 2015 réalises le projet AVOIR 20 ANS EN 2015. Il s'agit d'un véritable projet éducatif et associatif à long terme consistant en une vaste opération de sensibilisation d'une classe d'âge à la notion de capitale européenne de la culture, sur une thématique prospective et symbolique « J'aurai 20 ans en 2015 ».

Elle concernera tous les enfants qui sont entrés en 2eme secondaire en septembre 2008.
Nous prenons l'engagement de les suivre jusqu'en 2015, quels que soient les aléas scolaires, géographiques, familiaux de leur parcours futur en leur proposant chaque année une série d'activités privilégiées, pédagogiques et ludiques, susceptibles d'engendrer un véritable sentiment d'appropriation de l'événement à venir.
Ces jeunes constitueront également un formidable réseau d'ambassadeurs actifs au sein de leur famille, de leurs associations, de leurs clubs sportifs.
Ils disposeront d'une carte nominative leur réservant une série d'avantages dont des réductions aux activités culturelles de la zone.

Au sein de son projet, un travail est notamment initié par Jacques Duez dans différentes écoles.

C'est la chronique minutieuse d'une correspondance-scolaire-vidéo, entre des enfants de 10 à 20 ans des trois communautés du pays et des intervenants venus du monde politique, culturel et économique. Au fur et à mesure de la confrontation de leurs représentations "naïves" aux représentations "autorisées" des experts, les enfants, en disant leur peur, leur colère et leur incompréhension, écrivent une Histoire inattendue de cette Belgique chahutée par les tensions communautaires, la crise financière ou l'actualité du moment.

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"Que ce soit à l’ombre de la canopée du Bois ou le long de l’Ourthe..."


Oasis de verdure aux portes de Liège, Tilff offre aux amoureux de la nature des promenades balisées, faisant partie du réseau TARPAN, qui conduisent, par des chemins agréables et en sous-bois, à la découverte de magnifiques panoramas. Ce réseau TARPAN couvre les communes d’Anthisnes - Esneux/Tilff. Que ce soit à l’ombre de la canopée du Bois des Manants ou le long de l’Ourthe, une salutaire oxygénation du corps et de l’esprit est assurée.

Le Sentier Nature du Bois des Manants vous fera découvrir tout le charme d’un site classé. Cette boucle de 6 km comprenant 12 stations retenues pour leur intérêt botanique, zoologique, historique ou paysager passe par de magnifiques points de vue (au mémorial Auguste Donnay et au lieu-dit du Boubou).

La description détaillée du sentier nature est reprise dans une brochure-guide (125 pages, nombreux dessins et photos) disponible au secrétariat du S.I., au bureau d’information et dans les librairies locales.

Le Syndicat d’Initiative organise également des promenades guidées et commentées à partir de mars. Vous pouvez consulter son site www.sitilff.be

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lundi 19 juillet 2010

“S T I L L ...... L I F E”


L'autoroute A40, près de Essen, transformée en aire de promenade et de pique-nique

Quelque deux millions d'Allemands se baladaient dimanche sur un tronçon de 60 km de l'une des autoroutes allemandes les plus empruntées, en Rhénanie (ouest), fermé à la circulation pour être transformé en tribune géante ouverte à tous.

"Selon les organisateurs, il y a 1,6 million de piétons et bien 450.000 cyclistes" sur ce morceaux d'autoroute bloqué pendant 31 heures, a indiqué à l'AFP, vers 14H30 GMT, un porte-parole de la police, qui ne fait pas sa propre évaluation du nombre de participants.

"Pour un évènement de cette taille, c'est incroyablement pacifique et tranquille", a ajouté le porte-parole de la police, basé à Essen.

Cet évènement, baptisé "Still-Life" (qui peut vouloir dire "encore de la vie" ou "nature morte") est organisé dans le cadre de la désignation d'Essen comme l'une des trois capitales européennes de la Culture 2010, à laquelle est associé tout le bassin industriel de la Ruhr.

Situé entre Dortmund et Duisbourg, ce tronçon d'autoroute a été bloqué pour 31 heures, et 20.000 tables ont été installées dans le sens est-ouest pour offrir un panorama "de la vie quotidienne et de la culture" sur la principale voie de circulation de la région.

Le million, voire plus, de visiteurs attendus peut utiliser les voies du sens ouest-est, également coupé à la circulation automobile, pour déambuler à vélo, trottinette, patins à roulette, "ou tout ce qui a des roues mais pas de moteur", précisent les organisateurs dans leur communiqué.

"Le slogan de Still-Life est +cette table est votre tribune+. N'importe qui peut venir présenter son groupe, son passe-temps ou son club d'amis", a expliqué la porte-parole de l'évènement, Katharina Jarzombek.

La plupart des 7.000 présentations assurées sont organisées par des gens venant des villes avoisinantes: Dortmund, Duisbourg, Essen, Bochum ou Gelsenkirchen, mais les organisateurs annoncent également des inscriptions de pays européens (Autriche, Suisse, Pays-Bas, Espagne, Pologne) et même du Japon et des Etats-Unis.

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jeudi 15 juillet 2010

L'Espagne-fantôme

La ville matérialise ses vides de la même manière que la musique modeles le silence. Par conséquent, percevoir une ville par ses vides et ses absences améliore la capacité pour la déchiffrer. Ce 11 juillet passé, avec le motif de la Final de la Coupe du Monde du Football, une armée de photographes alla chercher ces trous. Plus de 350 bénévoles de toutes les parties de l'Espagne, se sont servis des flux de masse et on pris le enjeu à sortir et dépeindre un pays d'absence, la solitude et l'abandon; des lacunes et des vides. Ceci est le résultat.



L'instruction a été de sortir armé avec quelque type de caméra ou téléphone portable quand presque 17 millions de personnes étaient accrochés à leurs téléviseurs. Une promenade insolite dans les villes espagnoles, nues comme le désert, tirer avec l'appareil photo à tout ce qui «ne bouge pas." Le résultat est un ensemble de plus de 700 photographies prises pendant le match et avec le même leitmotiv.

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Métro Léger de Charleroi : des travaux essentiels !

Charleroi, première ville wallonne, ne manque pas de défis à relever. C’est le lot de toutes les grandes villes en quête de dynamisme, de renouveau et de pouvoir d’attraction. La mobilité et l’efficacité des transports en commun sont aujourd’hui des facteurs décisifs de développement des communautés urbaines, et en ce sens, les chantiers d’extension du Métro Léger de Charleroi sont essentiels.

Un réseau de transport en commun, pour être performant, doit nécessairement combiner trois qualités : rapidité, régularité et sécurité. Des qualités que le Métro Léger et le tramway offrent à leurs utilisateurs : véhicules ferrés roulant en site propre, ils permettent à leurs utilisateurs de rouler à une moyenne de 25 kilomètres par heure, même en pleine heure de pointe. Pas étonnant donc que la plupart des villes européennes en sont équipées ou programment la mise en chantiers de tels projets.

Défis économiques et écologiques

Des transports en commun performants garantissent un accès rapide et régulier des habitants vers les lieux de travail ou de scolarité. Ils désengorgent les centres de la circulation automobile tout en favorisant la circulation des piétons devant les magasins des centres urbains et permettent aux habitants de ces grandes villes de pouvoir se passer en tout ou en partie de l’utilisation de la voiture dans leur vie quotidienne. Les défis économiques et écologiques auxquels nous faisons face rendent ceci encore plus crucial!


Pour un Charleroi en plein renouveau, les travaux vont en ce sens. Ils ont pour but de terminer le réseau de métro qui existe dans le centre de Charleroi et de prolonger ce réseau depuis le centre vers les zones urbaines excentrées de Gilly-Soleilmont et de Gosselies. Le plan de la Société Régionale Wallonne du Transport (SRWT), maître d’œuvre de ces chantiers conséquents, ne se limite pas à terminer ou augmenter la capacité des transports en commun dans le centre et les environs de Charleroi. Il vise plus globalement à réaménager les voiries, à rénover les voies empruntées par le futur métro de façade à façade.

Espace urbain réaménagé

Dans le centre de Charleroi et sur les deux antennes prévues, l’espace urbain sera repensé en vue de rendre le cadre de vie des riverains, usagers et commerçants plus agréable. Le mobilier urbain sera remplacé par du neuf, plus attrayant, notamment sur la chaussée de Bruxelles, où les caténaires et réverbères qui lézardent le décor actuel seront remplacés par du matériel plus léger, plus esthétique aussi. C’est donc le visage complet des voiries concernées qui changera en profondeur, les travaux à venir s’intégrant ainsi parfaitement dans le programme général de renouveau et d’amélioration du cadre de vie des Carolos.



Ce film présente, à l'aide de la réalité augmentée, les nouvelles sections du Métro Léger de Charleroi qui seront mises en services au terme de l'important chantier en cours depuis 2008 dans la métropole carolorégienne. Le film a été réalisé par le studio Dreamwall, à la demande de la Société Régionale Wallonne des Transports (SRWT).

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La Maison Folie, Mons: l'espace des possibles



Si la Maison Folie se définit comme un lieu hors normes tant par ses espaces -qui se métamorphosent continuellement- et leur esthétique de l’inachevé, que dans ses propositions artistiques et culturelles, c’est également un laboratoire, un lieu d’expérimentation culturelle et artistique pluridisciplinaire, où s’inventent de nouveaux rapports entre art et société. Aussi, le public ne vient pas seulement voir des spectacles ou expositions, il est invité à participer au processus de création et à des moments artistiques qui échappent au format classique.

Au sein de ce laboratoire, plus que l’objet final, c’est le processus de création artistique qui est privilégié. En offrant espaces et temps à l’artiste en recherche, la Maison Folie lui permet d’expérimenter de nouveaux langages, de nouvelles stratégies créatrices pour stimuler réflexion et prise de conscience. Ainsi, y sont inventées ensemble les modalités par lesquelles l’artiste en recherche se situe au cœur de la société et par lesquelles les citoyens se retrouvent au cœur du processus artistique tout en tentant de créer les conditions favorables à la rencontre.

Les activités de la Maison Folie sont pluridisciplinaires : arts de la scène, arts plastiques, arts numériques, littérature, poésie, architecture… les principes structurant son action sont la transversalité, la participation et l’émergence.

AU TRAVERS DE SES RÉSIDENCES, SES PRODUCTIONS ET SES ACCUEILS, LE MANÈGE.MONS/ MAISON FOLIE :

-privilégie un rapport de proximité dès la conception de chaque projet en lien avec la ville et ses habitants, avec un quartier ou encore une communauté, …

-est attentif au lien avec la cité, à l’engagement citoyen, politique ;

-conçoit son action sur la base d’une vision décloisonnée des pratiques artistiques, culturelles et associatives ;

-privilégie le processus de création, la parole en gestation plutôt que le résultat final ;

-favorise l’émergence de l’expression de la jeune création, préférentiellement celle de la région ;

-favorise la production d’œuvres émancipées des classifications traditionnelles, où plusieurs disciplines ou savoirs-faire interagissent de manière dynamique et créative.

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mardi 13 juillet 2010

22es journées du Patrimoine


C’est l’importance et la nécessité des métiers du Patrimoine que ces 22es Journées du Patrimoine mettront à l’honneur les 11 et 12 septembre 2010. Ces hommes et femmes, artisans pour la plupart, jouent un rôle primordial et ont à cœur de transmettre tant leur savoir que leur savoir-faire aux générations futures, tout comme celui-ci leur a été transmis depuis des siècles par leurs prédécesseurs.
Cette nouvelle édition des Journées du Patrimoine sera donc conçue dans un esprit de découverte du Patrimoine à travers le regard et les gestes de ceux qui le construisent et l’entretiennent.

Pour cette 22e édition, le thème « Les métiers du Patrimoine » sera mis à l’honneur à travers toute la Wallonie. De très nombreux monuments, ensembles architecturaux et sites seront accessibles gratuitement à cette occasion.

Plusieurs catégories de métiers du Patrimoine sont ici évoquées : architecte, maçon, couvreur, charpentier, tailleur de pierres, doreur, restaurateur, dinandier, sculpteur, peintre, cimentier-rocailleur, plombier, ardoisier, ferronnier, jardinier, paysagiste, entrepreneur en restauration, ingénieur, stucateur, menuisier-ébéniste, historien, historien de l’art, archéologue, archéomètre, archiviste, documentaliste, …

Ces métiers peuvent seront reliés aux monuments par le biais d’activités diverses comprenant par exemple une visite guidée en compagnie d’un archéologue attaché au lieu, des démonstrations d’entreprises spécialisées et d’artisans ou encore une visite en compagnie d’un architecte évoquant les travaux réalisés, en cours ou en projet.

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vendredi 9 juillet 2010

Un îlot entre jeux et farniente vert.



Le Parc des Sources de Namur, un écrin vert qui gagne à être connu:

Il est sans doute plus connu des riverains salzinnois que des Namurois dans leur ensemble. Pourtant, les promeneurs gagneraient à s’imprégner du cadre agréable de ce petit parc. A l’angle des rues Laide Coupe et Salzinnes-les-Moulins, le parc des Sources est un superbe écrin vert de proximité, au cœur de Salzinnes. Le dimanche 25 juillet, à l’initiative de la Ville de Namur, il accueillera le groupe Nashville Roots lors d’un concert qui s’annonce endiablé.

L’îlot du parc des Sources a tous les ingrédients pour offrir une zone à la fois propice à la détente et au resourcement. Une zone ludique pour enfants et un terrain de pétanque permettent de s’y défouler toute l’année. Mais le parc est aussi connu pour son agréable étang, entouré de végétation indigène.

C’est finalement en 2000, que le parc ouvrait à nouveau ses grilles au public. Depuis, il a gardé sa double vocation de site naturel et d’espace de détente. Le concert de ce 25 juillet, précédé d’une promenade guidée à 09h30, est l’occasion de (re)découvrir cet espace agréable.

Pour mieux profiter de ces trésors vous pouvez visiter le site: www.nature-namur.be

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jeudi 8 juillet 2010

Tournai Coeur-Cathedral



"Sur les contours de la cathédrale, un corps de métier en chasse un autre. Rien ne vient interrompre ce chantier de restauration historique, lancé à la vitesse d’un TGV¨ annonces la Gazette Chantier dans son 3eme numéro.

La revitalisation du cœur de ville est un projet magnifique. Il y va de la restauration de la cathédrale, du développement culturel, de la mise en marché touristique,… Toutes ces actions arrivent au même point de chute : une valorisation du patrimoine tournaisien. La cité aux cinq clochers désire, au terme de ces aménagements, une attractivité territoriale plus forte et par conséquent un redéploiement économique. En effet, le tourisme permet de drainer plus de personnes favorisant le développement commercial du centre de Tournai.

Le projet Tournai coeur-cathedral vous offre la possibilité de suivre l’évolution des travaux tant de la cathédrale, que ceux du cœur de ville. Mis à jour régulièrement, vous pouvez accompagner la vielle dame et son quartier, semaine après semaine, le temps de leur rajeunissement…

De notre coté , dire que on est dans la même syntonie et que nous considérons Eurovilles comme un projet frère-cousin de celle-ci parce qu'on croit au travail en phase et à ce dynamique de communication des processus. Et surtout parce qu'on veut transmettre cette passion pour l'évolution de nôtres villes.

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mardi 6 juillet 2010

Paix du Soir



Paul Delvaux est d'une nature silencieuse, il n'est pas éloquent, un dessin fait mieux l'affaire.

À partir de 1960, il réalisera de nombreux tableaux de grand formats, déclinant le thème des gares et des trains selon son inspiration. Paix du Soir de 1960 assemble dans une vaste fresque décorative des éléments d'un paysage vallonné, en bordure d'une gare de banlieue, tranquille, qui fait référence à nos souvenirs d'enfance.

Pour Delvaux ces tableaux sont purement descriptifs: ¨Je n'y accorde pas de signification particulière, aucune suggestion de départ. Je peins les trains de mon enfance et dès lors, mon enfance elle même. J'ai rejointe ainsi, dans une certaine mesure revivant mes gouts d'alors et retrouvant l'innocence de ces temps. Je sais bien que malgré le plaisir de les peindre, chemins de fer, gares sont des sujets quelque peu restrictifs; mais le dépaysament joue en sens contraire et force le sujet à l'universlité."

Les trains de Delvaux n'ont pas d'horaire, ni de destinations: ils n'ont ni chauffeurs, ni techniciens, ni passagers à bord. Ils n'ont pas d'itinéraires mais traversent les campagnes, les forêts, les banlieues, parfois s'arretent mais personne n'y monte, ni n'en descend. Quelques fillettes esseulées regardent, attendent peut être l'arrivée de quelqu'un.

Mais par contre c'est à travers cette série de tableaux que Delvaux prouves sa connaissance toute scientifique de l'univers ferroviaire. Aux dires de ses proches, il connaissait dans les moindres détails les essieux, les freins, savait identifier les wagons, connaissait les caractéristiques des lignes de chemin de fer. Il s'était constitué une banque de données à partir de photos, de croquis, qui retraçait l'évolution des locomotives, depuis la machine à vapeur jusqu'aux trains électriques. Il fut d'ailleurs, à sa plus grande fierté, nommé chef de gare d'honneur de la gare de Louvain-la-Neuve.

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La gare traversée 2001-2009


Une sélection de photographies réalisées dans le cadre de la mission confiée par Euro Liège TGV, maître d'oeuvre du chantier.

"Huit années à traverser le chantier de la gare des Guillemins de gauche à droite et de bas en haut, chargé d'un regard qui se voulait, dans sa note d'intention d'origine, touché à la fois par l'aspect documentaire (la mémoire d'un chantier et des hommes qui le font exister), par le plaisir esthétique pur (jeu de proportions, émergence de l'ombre et de la lumière, lignes et courbes), par la notion de paysage (rapport de l'objet « gare » à l'homme, à la ville, à l'espace), à son statut d'objet d'art (sculptures éphémères, installations provisoires...) et par l'écho des grandes images mythiques auxquelles nous continuons de vibrer (la voûte céleste, la nature, la transformation et la rencontre des matières, les grands périples, l'espace et le temps)."

On vous invite à (re)découvrir de première main le travail de Alain Janssens.

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